Nous commençons la soirée par un rappel de la situation géopolitique : Arthedain : royaume le plus solide qui a probablement des vues sur le Rhudaur. C’est ce royaume qui va récupérer l’argent transféré vers Tharbad.
Le Rhudaur : royaume faible dans lequel Elaïth doit être légitimé.
Le Cardolan : royaume dans lequel un jeune roi est en place. Son armée vient de connaître une défaite importante. 5 princes attendent de se déchirer pour prendre la succession de ce roi. C’est dans ce royaume qu’Arlan possède son fief, il est d’ailleurs considéré comme un traitre dans le Cardolan qui héberge la ville de Tharbad, destination du convoi.
Au Sud du Cardolan, vivent les dunéains de Kendrick.
Concernant le convoi : les deux cochets sont Turpay et le vieux Dan. Le sergent Folk commande les hommes du guet, une vingtaine dont beaucoup de jeunes, peu expérimentés mais volontaires. Le groupe des chasseurs/éclaireurs est dirigé par Fondor.
Eodrec échange avec Folk sur les forces en présence : de jeunes soldats inexpérimentés. Seuls, quatre/cinq hommes ont déjà combattu.
Le convoi accueille également deux passagers : Nayal fat Tahim, un des conseillers de la ville de Teid Mor et Naërya, le colis que Tolliver a demandé que les Tisseurs escortent jusqu’à Tharbad.
Le convoi démarre et emprunte des paysages vallonnés mais dégagés. Lorsque ce le convoi croise un autre convoi de commerçants avec une femme aux atouts, les hommes du guet semblent « dispersés » et moins attentifs. Les Tisseurs (Arlan et Eodrec en première ligne) décident alors de simuler une attaque en criant l’alerte, Eodrec allant même jusqu’à tirer de fausses flèches en cloche. C’est la véritable débandade pour les hommes du guet, bien incapable de s’organiser et de se défendre. Les Tisseurs décident d’un arrêt dans une zone suffisamment dégagée afin de faire une mise au point avec les « soldats ». Arlan sermonne, Gunard remet en place les deux trois rigolos. Une fois la mise au point faite, les Tisseurs décident d’attaquer (gentiment) les hommes du guet afin de voir ce qu’ils ont retenu. Cette attaque se fait en trois charges dont la dernière un peu plus molle afin de donner confiance aux hommes du guet. Après cette mise au point, le convoi reprend la route.
Eodrec va faire un petit point avec le groupe des éclaireurs. En fin de matinée, le convoi étant partit à l’aube, près de 20kms ont été parcourus. Arlan félicite et conseille les hommes du guet qui ont su se distinguer dans ces quelques simulations mais aussi ceux qui auraient appliqués les conseils donnés au préalable.
Vers 14h, le convoi effectue sa vraie pause, pour manger. Juste avant, Eodrec joue du cor afin de voir la réactivité des hommes du guet.
Les passagers descendent autour du feu. Les échanges tournent autour sur le confort du voyage et la tourelle présente sur le charriot.
Les deux passagers ne se connaissaient pas avant.
Naërya semble être issue d’une grande famille, au minimum de la haute bourgeoisie. Elle a voyagé, elle connaît Minas Tirith avec les sept enceintes s’élevant vers le ciel.
25-30kms ont été parcourus.
Parfois Nayal descend et marche avec le convoi, ce qui est l’objet d’échanges autour notamment des voyages passés.
Le convoi repart et Arlan tente d’effacer les traces de notre passage.
Le chemin est relativement tranquille, la route est fréquentée.
Sur le bord de la route, un campement a été préparé par les éclaireurs : il y a un feu avec de la viande à rôtir. 2-3 soldats semblent déjà fatigués de la journée. Arlan leur distribue alors des plantes pour les revigorer.
Les deux palefreniers lavent leurs gamelles avec les queues des chevaux.
Naërya n’est pas encore descendue et ne descendra que trente minutes plus tard après s’être changée.
Le soir est tombé, les discussions autour du feu avec Naërya évoquent le courage et la motivation de ces jeunes soldats du guet.
Gunard fait d’ailleurs le tour des gardes pour veiller à leur attention pour la nuit.
Arlan et Edegilon s’éclipse un peu à l’écart. Arlan évoque le ciel étoilé puis les souvenirs et l’importance de ne pas les forcer comme semble le faire si souvent Edegilon. Au moment où Arlan évoque le nom de Finaël, un son est perceptible : un chant avec deux silhouettes approchantes. C’est ainsi que Finaël et Aprivué rejoignent les Tisseurs. Naërya salue les elfes en elfiques. Finaël lui répond également en elfique, elle semble comprendre mais ne pas pratiquer suffisamment pour échanger davantage. Nayal fat Tahim semble subjugué par Aprivué.
Finaël souhaite échanger autour d’une tisane. Arlan part chercher quelques plantes. Il en revient ravi avec une plante aux vertus insoupçonnables : l’odeur permet de rappeler un souvenir d’enfance et le goût est différent.
Edegilon se remémore une odeur de tisane, de lait et de langes de bébés.
Arlan se souvient des bois de Simaldar. Il se voit en train de jouer autour d’un grand arbre avec son frère et sa sœur.
Nayal fat Tahim se replonge quant à lui dans un souvenir de désert, la nuit quand il fait très froid et qu’il boit une tisane chaude en contemplant les étoiles.
Naërya apprécie également et se revoit petite dans le château familial, le soir, au coin du feu, en train de boire une tisane avec sa mère. Puis une fois le souvenir évoqué, elle se lève et s’éloigne.
Eodrec suggère à Aprivué de tenir compagnie à Naërya.
Les Tisseurs font venir les deux cochets afin d’évoquer l’itinéraire. La discussion s’articule essentiellement autour des deux cochets et d’Eodrec, Arlan échangeant en aparté avec Finaël. Selon les cochets, à ce rythme, il reste entre 6 et 8 jours de voyages mais l’itinéraire choisit, bien que plus long, semble être le plus praticable mais aussi le plus sécurisé.
Gunard se met alors à chanter, accompagné rapidement par Finaël.
Ce chant permet à Edegilon de revoir un souvenir passé lui permettant d’en savoir un peu plus sur lui-même. Il a déjà entendu ce chant.
Il se remémore un souvenir...
Il est minuit et après avoir organisé les tours de garde, les Tisseurs vont se coucher.
Le matin est frais, le temps est gris. Eodrec avait géré le dernier tour de garde afin de gérer le départ des éclaireurs, d’allumer le feu…
Les cochets se lèvent et sont déjà en grandes formes, à tel point que les échangent s’enveniment entre eux et Arlan sur l’heure de départ et les modalités. Eodrec s’en mêle. Les cochets se retrouvent à prendre les commandes du deuxième charriot et partent en trombe. Eodrec prend les commandes du charriot principal et se lance à leur poursuite pour rapidement leur barrer la route. Gunard va pousser sa gueulante en menaçant les deux cochets qui vont finalement se plier à la décision des tisseurs : chacun sur un chariot et au rythme imposé par la troupe.
Le convoi se remet en route, les hommes du guet en colonne.
Les Tisseurs se mettent un peu à l’écart et échangent autour de l’excursion de Finaël. L’entité, selon la vision dunéaines, est une divinité : le dieu de la décrépitude, de la moisissure. Dieu en parallèle avec le dieu de la mort, mais qui intervient après. C’est une divinité déchue qui a été libérée par les dunéains noirs et un prêtre guerrier. Pour les elfes cela s’apparente plus à un avatar, un émissaire, un représentant de Morgoth. Pour Arlan, il y a un aspect positif : la décomposition fait partie de la vie (elle permet de redonner vie derrière).
C’est donc un esprit désincarné qui cherche un réceptacle : une personne puissante mais faible mentalement.
Quant aux guerriers qui étaient près du marais : il en reste 2 à 300 qui ont pris la direction du Sud-Ouest.
Partout où la divinité passe, on perçoit la décrépitude. Ces traces mènent vers le village des dunéains.
Toutefois Finaël n’en a pas alerté la shaman.
Eodrec va prendre des nouvelles de Naërya qui descend. A peine dix minutes plus tard, Nayal remonte. Nayal cherchant à éviter la compagnie de Naërya. En effet, après la course poursuite, il était sorti du charriot, tout cramoisi.
Eodrec avait proposé sa monture à Nayal qui avait refusé. Il la propose désormais à Naërya qui accepte mais plus tard car elle n’est pas en tenue adaptée.
Nouvelle pause vers midi. Certains gars semblent déjà bien fourbus. Comme avant chaque pause, les Tisseurs simulent une bataille.
Nayal redescend mais reste à l’écart de Naërya.
Les deux cochets mangent à l’écart et font la tête.
Quelques soldats sont cernés, mais pas forcément ceux ayant assurés la garde la nuit passée.
La troupe reprend le chemin. Naërya remonte dans le charriot. Arlan tente de comprendre pourquoi Nayal évite désormais Naërya. Lors de la course poursuite matinale, Nayal s’est retrouvée dans une situation gênante vis-à-vis de la dame : la tête entre sa poitrine.
Naërya ressort, vêtue différemment et monte sur le cheval d’Eodrec. Elle s’éloigne alors pendant près d’une heure. Elle sait très bien monter et monte à cheval comme les hommes.
Pendant sa sortie, Arlan embarque Edegilon dans le charriot afin d’échanger avec Nayal pendant qu’Edegilon pourrait tenter de découvrir des choses sur l’origine de Naërya à partir de ses vêtements. Elle possède de très beaux tissus : de la soie, comme nous le relève Nayal, tissu qui vient de l’Est (plus loin que le Rhovanion, mer de rhûn), ce qui fait d’elle quelqu’un de très important. Edegilon distingue du brocard (étoffe de soie rehaussée de dessins brochés d’or et d’argent). La malle quant à elle est de bon prix mais n'a pas de signes distinctifs.
Au retour de Naërya, Arlan lui fait remarquer qu’ils sont chargés de veiller sur elle et qu’elle ne peut donc se permettre de partir ainsi.
Eodrec et Arlan émettent l’hypothèse que Naërya serait une princesse à marier au roi du Cardolan.
Le trajet se poursuit et à la proximité de la soirée, une meute de loups surgit. Ils sont une vingtaine venant des deux côtés du charriot. Les elfes et les éclaireurs sont à plus d’un kilomètre devant. Finaël entame une course pour rejoindre le charriot.
Parmi les loups, de chaque côté quatre loups montés. Eodrec et Edegilon tirent des salves de flèches, Arlan prend les commandes et donne les ordres. Les hommes du guet devront former un mur de bouclier de chaque côté de la route en prenant appui sur le petit muret. Arlan charge Edegilon de monter à la tourelle, Gunard d’aller au-devant. Eodrec poursuit les tirs avant de monter à cheval.
Gunard fracasse les loups qui parviennent à passer au-dessus du mur de bouclier. Les arbalétriers arrosent tant bien que mal.
Eodrec prend du champ pour revenir à la charge avec sa lance.
Arlan nettoie les loups qui prenaient d’assaut le charriot des arbalétriers.
Edegilon parvient à la tourelle.
Les loups tentent d’attaquer les chevaux. Un des loups tentent de sauter à la gorge d’un des chevaux mais Gunard le démonte.
Eodrec revient à la charge.
Arlan tente d’apaiser les chevaux et continue ses manœuvres de commandement.
Edegilon parvient à transpercer trois loups avec les carreaux.
Il reste désormais deux loups sur le côté droit (visés par Edegilon), deux dans le passage (Gunard et Arlan) et quatre encore sur le côté gauche (Eodrec).
Finaël arrive enfin en courant, monte sur le muret, bondit sur l’autre puis sur les chevaux tout en tirant avec son arc. Il transperce un loup et à peine atterrit sur les chevaux il parvient à les apaiser.
Edegilon lors d’une quatrième salve parvient à tuer les deux derniers loups côté gauche. Un chargeur a alors été vidé, il en reste donc deux.
Puis le côté droit se dégage rapidement par l’action des comparses mais aussi des arbalétriers qui parviennent à tuer le dernier gobelin.
Naërya sort du charriot et vient aider aux soins. Quelques soldats surveillent, d’autres aident les blessés. On déplore alors 8 blessés dont 4 graves mais aucun dont le pronostique vital soit engagé. 1 arbalétrier à la jambe ouverte et Arlan a été légèrement blessé par une morsure superficielle à l’épaule.
Naërya soigne Arlan puis les deux s’occupent des blessés graves tandis qu’Eodrec et Edegilon se charge des blessures plus superficielles.
Une heure s’écoule.
Le convoi reprend la route. Aprivué et les chasseurs nous rejoignent. Gunard échange avec le sergent Folk. Tous notent l’attitude solide adoptée par les hommes du guet.
La pause arrive, un feu de camp est mis en place. Arlan échange avec Naërya autour des soins. Naërya a appris avec un maître mais également sur le terrain.
Naërya demande ensuite à Finaël de trouver un cours d’eau. Il est 20h, le campement est en cours d’installation, Naërya part ensuite vers le cours d’eau en présence d’Aprivué.
Eodrec s’occupe des chevaux et leurs blessures.
Soldats et cochets reçoivent les félicitations.
Finaël soigne le mental des chevaux.
Toutefois, malgré les soins, sur les 8 blessés, six ne pourront plus combattre et seront probablement déposés au prochain relais.
La soirée se passe calmement. Beaucoup de fatigue mais aussi de soulagement d’avoir combattu ainsi. Les soldats sont sereins et contents.
Finaël chantonne à la recherche d’un effet relaxant, soporifique.
Vers 21h Naërya revient vers le charriot pour se changer, Edegilon note alors un détail qu’il esquisse du mieux qu’il peut.
Sam 21 Aoû 2021 - 14:34