Je reprends ici un texte déjà posté mais qui était, a posteriori, prédestiné ------------------------------------------------------------------------------------------
Une longue course pour venir jusque là. Loin de tout, près du ciel.
Le vent.
La lumière.
La pureté.
Rien de vivant ici.
Le règne du minéral, l'étreinte du froid.
L'immensité d'un ciel limpide.
Solitude extrême, absolue perfection.
Un silence éternel qui questionne l'âme et habille le regard d'infini.
Alors, il brandit son épée.
Comme si par ce geste, il touchait enfin le ciel.
Rabaissant son arme, il fit face à l'Ouest.
La mer chantait là-bas, près du rivage.
Un chemin, couleur de rêve.
La Voie du Gardien.
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