Destins étranges en Terre du Milieu
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 Tharbad la cosmopolite.

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Khior
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Khior


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Feuille de personnage
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Tharbad la cosmopolite. Empty
MessageSujet: Tharbad la cosmopolite.   Tharbad la cosmopolite. Icon_minitimeLun 26 Sep 2005 - 12:39

Rappelez-vous, nous avons été séparé quelques jours, mon esprit a eu besoin de se reposer, de calmer ses angoisses, trop de changement dans mon existence en si peu de temps, m'ont affaibli. Je suis resté dans Tharbad, j'ai marché, j'ai découvert cette ville, plantée au milieu d'interminables étendues de verdure. Cette ville me rappelle une cité au milieu des sables de mon enfance, un carrefour ethnique, un mélange d'humeur, de culture, de débordements et toujours une certaine harmonie pour que que cette ville vive entre les conflits.

J'ai trainé mes guêtres entre les quartiers les plus populaires, le marché et les docks et j'y ai découvert l'âme de cette ville.
Je vous livre au cours de ces quelques pages mes impressions, apprenez cette ville par mes yeux et mes mains.

Nous sortions d'une soirée quelque peu agitée et le lendemain, je vous ai laissé poursuivre votre chemin. Une semaine de repos plus tard, au petit matin...

... Ah ! Tharbad, cette ville m’enivre. Ses visages, ses odeurs, ses bruits, elle me rappelle cette existence de voyage, de découverte souvent contre ma volonté. Mais j’étais jeune et mon âge ne m’a pas toujours permis de choisir. Je m’y sens bien, confortable, à l’aise avec ce cosmopolitisme. Je suis né dans quelques quartiers de Umbar, d’entre les cuisses d’une femme venue du Grand Nord, entre Angmar et Ered Mithrin. Peut-être est-ce dans un quartier bourgeois, ou bien seulement sur le port, sûrement le port. Mon père adoptif, Allhadi Hag Hlla, me l’apprit dans ma jeunesse. Il m’avait recueilli, alors emmailloté dans un lange provenant, d’après ses connaissances, d’un des bateaux pirates qu’il avait, jadis, au temps de sa soi-disant gloire, admiré sur le port de Umbar : le Vénus, commandée à l’époque par Ag Attaher, l’Aménokal des Kel Insar, une tribu ennemie, justement, de celle de mon père adoptif. Ma mère aurait pu être une « prise » de l’un des nombreux pillages de ces corsaires. Mon aventure était cela, partir, traverser ces terres, parfois hostiles, parfois douces et parfumées et trouver qui étaient mes parents. Mon père n’était maintenant plus un secret pour moi. Ma mère venait du nord, mais d’où exactement ?...


Je me suis presque réveillé sur le quai, ce matin. Hier soir, à quelques chambres de la mienne, sur le même palier de cette vieille auberge de pêcheur, le réveil de ce jeune couple fut quelque peu « jouissif »… J’en ris maintenant, mais aux lueurs de l’aube, je vous assure que les paupières mettent un peu plus de temps à se décoller, les miennes en tout cas. Avec en plus une nuit plus qu’agitée, je me suis retrouvé sans vraiment m’en rendre compte, assis sur le quai, dos à la citadelle, sous les fenêtres du gouverneur. Le soleil ne nous fera pas l’honneur de sa présence aujourd’hui, le jour, pourtant verse quelques légers filets de lumière entre les nuages jusque sur les pavés des rues de la ville encore bien endormie. Forcément sur les docks, déjà, les odeurs envahissent doucement l’air, s’échappant des bateaux, des chariots et de quelques étalages en préparation. J’aime cette vie en ce lieu, elle me semble à l’écart du quotidien, comme un autre monde. Et quand le centre de la ville s’agite vraiment, les dockers retrouvent leur chambre, leurs bars et leur repos et laissent les habitants s’exciter autour de leurs étales, se battre pour un tissu, une céréale, un poisson. Eux en rient, peut-être. Vous allez croire que je ne suis qu’un enfant. Je m’émerveille de tout cet environnement. Croyez-moi, n’ayant connu que les dunes de sables brûlant, que, au demeurant, j’aimais, dans ma jeunesse, parcourir, cette ville et sa vie chaotique me sont un autre monde.
Je me reposais donc, de si bonheur, le visage encore un peu ensommeillé, à la poursuite d’un souvenir d’hier après-midi. Ce regard noir et obsédant, le souvenir de cette tignasse de plumes grasses, noires, brillantes, le souvenir de cette divine silhouette en haillons crasseux. Elle offrait certainement quelques heureux divertissements, mais bizarrement je n’ai gardé que son souvenir. Et il a illustré les quelques heures de sommeil que j’ai pu glaner.
Cela fait donc plusieurs jours, maintenant, que je déambule dans les avenues luxueuses, les rues commerçantes et autres coupe-gorge de cette grande ville de Tharbad. Le jour comme la nuit. Il me semble avoir acquis aujourd’hui une certaine dimension publique. Les érudits ont lu mes chroniques sur les événements de la semaine passée, les autres ont ri ou ont admiré mes dessins, les petites fresques relatant ces évènements. J’ai troqué mes armes de métal contre mes crayons, mon papier, mes yeux et mes oreilles. Ces armes là me sont finalement bien plus chères, moins sanglantes et surtout beaucoup plus marquantes. J’ai « photographié » leur quotidien, je leur ai offert une trace de leur vie sans qu’ils s’en rendent compte, peut-être suis-je un peu trop présomptueux, et puis quoi, j’ai en quelque sorte, il y a peu, participé à la protection de leur petite vie bien douillette. Alors je me paye de ces efforts.
J’ai tenté de suivre vos aventures, tout en restant assez éloigné. Mes dernières fréquentations, ne m’ont pas laissé un souvenir très heureux. Je repense encore souvent à cet homme, inconnu de moi, masqué, dissimulé derrière ces vêtements sombres, fortement parfumés, cela me rappelait mon enfance, ces fameuses dunes de sable, le chant des femmes en noir ou bleu, comme mes vêtements de soirée. Pourtant il me menaçait d’une lame empoisonnée et apparemment ne me voulait pas de bien, mais à ma grande surprise, il tourna les talons et disparut. Depuis j’ai appris le combat au corps à corps, enfin les rudiments, par peur certainement, puisque depuis je n’ai pas eu l’occasion de mesurer mes nouvelles capacités.
C’est pour cette raison que je suis resté à Tharbad, pour lui, le retrouver m’obsédait, non pas pour lui demander des comptes, j’avais conscience, à ce moment là, de sa supériorité, mais, enfin, je retrouvais une partie de ma vie. Pas encore celle qui m’intéressait, celle de ma mère, mais celle qui m’a élevé, la chaleur de ses montagnes de sable doré. Comment si loin du désert, si loin de l’océan et si proche des montagnes rocailleuses, vivait un de mes presque semblables ? Une semaine après je le cherche encore, car évidemment sans le vouloir, il s’est retrouvé devant moi, et depuis, il doit m’éviter, sans doute.
Aujourd’hui je crois que je serais plus à même de lui demander des comptes qu’il y a dix jours environ, je n’avais pas pensé devoir demander. La connaissance de cette immense ville m’aide maintenant à me repérer, à me cacher aussi. Je sais où trouver les nobles, les bourgeois, les commerçants, ceux, encore honnêtes et donc presque pauvres, les autres gras et puants de sac d’or, les mercenaires, les bandits et tous les autres fantômes de ces quartiers.
Mais bientôt, je sens que le métal retrouvera ma main, que le ciel retrouvera ses lueurs brûlantes des assauts meurtriers. Je serais préparé, je ne suis déjà plus ce grand nomade brun, maladroit à l‘épée et à la parole. Je sais maintenant que l’heure de mon affrontement final approche. De cet homme sombre, direct et décisif, ou de moi, un seul ne survivra, pour quelle raison je l’ignore encore mais cet affrontement sera le seul et le dernier...

Voilà mes amis, mes premières impressions et d'autres suivront...
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