Destins étranges en Terre du Milieu
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Jeu de Rôle en Terre du Milieu
 
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 l'obsession...

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Khior
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MessageSujet: l'obsession...   l'obsession... Icon_minitimeLun 6 Fév 2006 - 23:15

Ce soir là, je n'avais plus rien à leur dire. Nous avions pourtant vécu quelques évènements que nous n'allions pas oublier de si tôt. Mais depuis que je cotoyais ces énergumènes, une autre normalité régissait mon quotidien. Quelques batailles, quelques morts, quelques inondations et autres éboulements, me devenaient familier.
Une trève, entre deux aventures, me semblait une perte de temps, non pas que je me considérais au dessus de mes compagnons, je savais bien que j'accumulais moi-aussi de la fatigue, mes nerfs s'usaient aussi et autant que les leurs. Enfin c'est ce que je me disais, peut-être sont-ils plus résistants que moi.
Je ne pouvais m'oter de l'esprit que nous n'avions pas assez de temps, que nous n'en aurions jamais assez pour combattre ce mal. Et pour quelle raison m'en faisais-je autant ? Je n'étais pas d'ici, la race de mon père n'était pas particulièrement apréciée de cette communauté naine, même les humains avaient été méfiant. Je n'avais pas brillé, bien sûr, ma sauvagerie et mon esprit solitaire ne m'avaient pas vraiment mis en valeur. Alors je ne comprenais pas bien, mystère de gomme à macher...
Je venais de rejoindre nos quartiers, afin de me mettre au repos. Bien sûr, pas de sommeil, et allongé sur ma couche, je ne pouvais m'éloigner de ces dernières heures passées sous terres et de cette pierre. Elle m'était refusée, Gunard m'avait empèché de la reprendre, mais qu'est-ce qu'il y connaissait, ce naim... J'avais honte de cette pensée, aussi méprisante, il était d'un dévouement sans faille, Mais j'étais pourtant et réellement contrarié de n'avoir pas pu renouveler cette expérience éblouissante. Il était trop tard, j'avais besoin de cette pierre, j'avais besoin de l'explorer, Les grandes étendues de terre inconnues ne me suffisaient plus, ce nouvelle univers m'appelait avec tellement plus de force.
Je n'y tenais plus, je me relevais, sans bruit, essayant de me camoufler autant que je savais le faire et me dissimulais doucement et calmement vers l'endroit où se trouvait la pierre.....
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Khior
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MessageSujet: Re: l'obsession...   l'obsession... Icon_minitimeVen 24 Mar 2006 - 15:14

Je rentrais dans un large couloir, bas, sombre et froid. Au sol, des pierres, aux murs, des pierres, au plafond, des pierres. Mais cet ensemble était d'une finesse, la surface des blocs, d'une douceur et leur imbrication d'une tel perfection que j'avais beaucoup de mal à croire, ces petits hommes capables d'une telle construction. Je comparais cette réalisation à celle des dunes qui avaient bercées mon enfance et qui elles étaient dues aux hasards de la nature. Sachant que des êtres vivants avaient réalisé cette forteresse, de leurs mains, alors qu'en mon pays, seul le vent avait façonné ces dunes, je considérais ces naims comme des êtres d'une puissance extraordinnaire. L'utilisation d'un matériau aussi imposant pour un résultat aussi fin, m'impressionnait au plus au point.
J'admirais, mètre après mètre la grandeur des lieux. J'arrivais directement dans la salle où nous avions été reçu quelques heures auparavant. Ce couloir menait directement à nos appartements sans autres détours. Je me dirigeais directement vers le présentoire de l'"ORGALKONE", évidemment le joyau était gardé par quatre naims en armes, bien sûr je ne pouvais m'en approcher davantage, comprenant rapidement, à l'expression de leur visage, cette impossibilité. Je leur expliquais simplement mon envie d'observer, je n'allais pas leur expliquer plus en détail le but de ma visite, je ne crois pas qu'ils auraient compris et apprécier, du coup, mon intension.
Je sentais par ailleurs, une douce chaleur flotter aux environs du présentoire, je regardais en même temps les gardiens de ce "pouvoir" et ne les sentais pas particulièrement à l'aise, méfiant de moi sans doute, de mon apparence, imposante par la taille et donc peut-être hostile, et puios le faible raillonnement de la pierre ne devait pas les rassurer. Je venais de remarquer ce faible éclat et tantant, subrepticement, une incurtion dans leur périmètre de sécurité, je remarquais l'augmentation de son intensité mais n'eu pas le temps d'en voir plus, deux haches de combat me barrant le passage plutôt menaçante. Je fis un pas en arrière, un sourire un peu crispé devait barrer mon si beau visage. Etait-ce la peur de ces lames ou bien une nouvelle influence de cette pierre, mais je ne me sentais pas particulièrement détendu. Comme si l'on m'observait, je sentais une certaine pression sur mes tempes, une certaine chaleur envahir mon visage et instinctivement mon regard se dirigeait vers la pierre et ne pouvait presque plus s'en détourner. Il me semblait voir la pierre bouger, comme si elle avait des palpitations. Il me semblait voir le "coeur" de la pyramide, une source de lumière si puissante, si intense que je la voyais maintenant blanche et si pure, si brulante que tout la salle avait disparu, plus de grandes dalles en pierre, plus de colonnes aussi bien alignées, plus de sols et de murs si rigoureusement dressés, plus de perspective, plus de volumes, plus d'espace, plus de haut, plus de bas et encore de naims... Il n'y avait plus qu'un endroit, vague, sans limite, sans aucun sens d'ailleurs, un ronronnement, je me savais là, dans cet endroit mais sans m'y voir, je sentais bien mon corps, mais sans en voir les contours, je sentais la pression du sol sous mes pieds mais sans voir ce sol et dans cette balncheur immaculée, je percevais malgré tout cette source de lumière encore plus intense, encore plus blanche et je percevais maintenant un rythme dans cette éclat. Cette source lumineuse bougeait, pas un déplacement, mais une sorte de palpitation. Elle grossissait et rapetissait dans ce rythme que je percevais, mais la fréquence de ce rythme était variable. Puis soudain, couvrant cette lumière, une ombre, noir et me rappelant aussitôt mes précédentes confrontations je me couvrais instinctivement le visage, mais n'éprouvais aucune peur, aucune envie de fuir aucune paralysie comme ce fut le cas auparavant. Mon bras tomba, lourd, à mon côté et je voyais cette ombre toujours plus noire, grandir autour de la source de lumière sans pour autant l'étouffer, la faire disparaitre.
Immédiatement après, un trait bleu, fulgurant, fila, incontrôlable vers cette ombre et la trancha sans plus de difficulté qu'une flèche dans l'eau d'un lac.
Je sentis, lors de l'impact, une vive douleur sur le visage, un bourdonnement violent dans les oreilles et j'avais l'impression que mon cerveau demandait à se faire la malle. Les quatres gardiens venaient de me réveiller avec toute la douceur dont ils avaient l'habitude, commençant à s'inquiéter, semblait-il, de mon état de prostration depuis quelques minutes.
Je repris mes esprits tant que je le pus et rentrais difficilement dans nos quartiers pour un repos reparateur.
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Khior
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MessageSujet: Re: l'obsession...   l'obsession... Icon_minitimeMar 28 Mar 2006 - 15:24

Ma nuit fut bien mouvementée, je me couchais et m'endormis avec un mal de tête épouvantable et le réveil fut tout aussi difficile.
La fatigue m'avait bien assommée et m'avait éloignée de quelques cauchemars durant ces heures de repos. En fin de matinée, puisque mes compagnons m'avaient laissé au repos, en reprenant mes esprits, je ne constatais qu'une seule chose, ma curiosité était encore intact. Que devais-je en penser ? M'en réjouir, me méfier, puisque mon imagination, en présence de cette pierre, se trouvait excitée, indépendamment de ma volonté, la plupart du temps, devais-je avoir peur d'une éventuelle terrible découverte ?
Je me levais et sans et sans autres précautions me rendis immédiatement dans la grde salle. Je me demandais en même temps se que pouvaient imaginer mes compagnons, puisqu'ils se rendaient forcément compte de mon instabilité. C'est d'ailleurs assez bizarre que Arlan ou bien même Ghunard, pourtant davantage à son aise, n'aient pas soupçonné mes activités, loin d'être préjudiciable, à mon goût, eux pourtant bien suspicieux à mon égard en d'autres temps et je suis bien obligé de le reconnaître, souvent garant de ma survie... Il faudra qu'un jour je les remercie...
Mes pensées disparurent en un éclair, comme il me semble qu'elles apparurent, alors que je pénétrais dans la salle et que je fus stoppé net sur le seuil par trois fers de lance, bien que très courtes, les lances, mais très menaçants, les fers... A chers amis, Arlan et Ghunard, cette fois-ci il n'y eu pas de sourire en coin, faisant demi-tour, j'en conclus que je devais certainement avoir autre chose de plus important à conclure aujourd'hui. Mon père me dit un jour qu'il ne fallait surtout jamais forcer le destin... Je crois qu'une fois de plus je l'écouterais sagement... Où étaient-ils d'ailleurs ? Que devenaient mes mères, sur leurs pistes du commerce, sans cesser jamais de courir après leur vie et leurs subsistances. Une existence entière sur le sable brûlant, dans le vent de poussière, je ne regrettais pas encore cette vie.
Quelques jours passèrent, entre longues promenades dans cette monastique cité naine, non pas que l'ambiance y fut lugubre, mais l'environnement était massif, imposant, on sentait, devant chacune des architectures, la puissance de ces constructions, l'essentiel était visible, le matériau, à lui seul, inspirait la force. L'ambiance était heureuse, les gens vivaient ici comme j'aurais pu le voir dans n'importe quelles autres cités, Ils avaient seulement leurs façons de faire et j'avais un peu de mal à m'y faire. Il me manquait, les couleurs de sud, la chaleur du sud, mais j'étais ailleurs, je découvrais, bien sûr, dans certaines conditions pas toujours très ordinaires, des pays que je n'avais jamais imaginés. Et je me sentais si curieux de cela que pour rien en ce monde je ne serais retourné en Harad. Je me rendais compte que j'étais entraîné dans une exploration irréversible. Jusqu'où ?
Nous arrivions au terme de notre repos en ces murs et mon joyau maudit m'appelait. Je n'y étais pas retourné depuis ma rencontre avec mes amies les fers de lances et j'avais décidé, usant d'un petit subterfuge, de m'approcher de la pierre. Munis d'un fusain et de mon cahier à dessin, je tentais une approche de la salle et me présentais sur le seuil, aucune résistance, j'entrais, aucune résistance et prétextais une étude architecturale des lieux, argument que certainement ces petits gardes ne comprirent aucunement mais qui me servit à apaiser leur méfiance. Choisissant ainsi confortablement mon poste d'observation, contre un des immenses piliers de soutènement de ces magnifiques voûtes qui nous couvraient de leur prodigieuse hauteur, inconcevable, pour moi et à mon niveau de connaissance du moment. En même temps, je n'avais pas non plus culture très étendues en technique de construction architecturale, je comprenais simplement que de tels édifices puissent avoir été conçus et réalisés par des êtres vivants tels que nous les connaissions. Mais je reconnaissais, que parfois il était plaisant de laisser croire à certains esprits quelque peu étriqués, que d'autres forces plus mystérieuses en étaient les auteurs... Je ne savais plus que penser depuis mes récentes expériences, comment dire, parallèles à mes réflexions habituelles. On m'avait enseigné un certain réalisme, un certain matérialisme et je découvrais un nouveau monde, mais dans mon esprit.
Je sentis à nouveau cette douce chaleur, me rappelais aussitôt ce que j'avais vécu quelques jours auparavant et décidais de me concentrer sur ce que j'allais peut-être encore pouvoir vivre. Plus rien n'existait maintenant, je pensais uniquement à la pierre, je ne voyais qu'elle, je me concentrais sur sa couleur, sur sur le centre de cette petite pyramide et cette minuscule source de lumière. Je réalisais quand même, une fraction de seconde que j'avais réussi à faire le vide dans mon esprit et qu'à quelques 5 ou 6 mètres, je distinguais clairement les palpitations de l'"Orgalkone". Et maintenant, plus un bruit, plus de sol en granit, plus de murs froids et dures, seulement des parois lisses, encore un autre environnement qu'il y a quelques jours. Je me levais facilement et avançais et m'aperçus dans un grd effroit que j'étais encore assis. J'avais bien sentis un mouvement de mon corps et pourtant mon corps était encore là assis sans bouger. Je me rendis même compte que je m'accroupissais pour l'observer et d'un coup je compris que mon esprit avait enfin franchit la limite. Que j'étais mon esprit et non plus mon corps, quelle excitation... Je me souviens que mon père m'avait expliqué cela, dans certains tribus, il les appelait des "Shamans", ces personnages pouvaient, selon ses termes, dissocier l'esprit de leur corps. Ils avaient le pouvoir de franchir la "Limite", avec néanmoins quelques dangers, que seul l'intéressé pouvais comprendre. Il parlait du retour...
J'étais donc arrivé seul à franchir cette "Limite", mais que voulait-il dire avec ce "Retour"... Je me relevais, soulagé de comprendre où j'étais, pourquoi mon corps était maintenant devant moi et le coeur, me semblait-il, plus léger, je tournais les talons et soudain une angoisse terrible m'envahit, paralysé par une vision d'horreur, mon père, Alladi Hag Hlla, était face à moi, crucifié, dévêtu, sanguinolant...


Dernière édition par Khior le Mar 26 Déc 2006 - 15:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: l'obsession...   l'obsession... Icon_minitimeVen 31 Mar 2006 - 14:17

Je perdis "pied", sentis une grande angoisse, une incontrôlable panique m'envahir et soudain, plus rien, bien sur, une hallucination, ensuite, je distinguais, vision grossissante petit à petit, une construction, une immense porte en bois massive, cloutée, encadrée d'une maçonnerie en terre et sable ocre. Une imposante muraille d'où pointaient parfois des blocs de pierres bruts, saillants. Je reconnus immédiatement l'un des entrées de Umbar, la Porte du désert. Je m'y étais rendu quelques jours avant de quitter le Harad et de débuter mon aventure vers les Terres du Nord. Lorsque mon père m'avait expliqué qu'il était temps pour moi de retrouver mon histoire, il m'avait aussi expliqué que je devais commencer ma quête, selon lui, dans Umbar et y retrouver les traces de mon père biologique. Suivant quelques renseignements de sa part, j'avais reconstitué cette partie de ma vie, très courte du reste mais très importante pour la construction de mon existence. Et maintenant, dans ce rêve, en était-ce un, à plusieurs centaines de kilomètres de Umbar, je revis comme une ombre, ce Corsaire qui m'avait engendré, assis, affalé plutôt contre une façade, immobile, la tête penchée sans regard, mort peut-être ? Je m'approchais et tout disparut... Laissant immédiatement place à un paysage paradisiaque. Une île, une cité, posée au beau milieu d'un lac, une "mer" d'huile, bleu pâle, vert par moment illuminé par ce ciel incandescent. En y regardant de plus près, je ne voyais pas de source de lumière bien précise, comme un "soleil" surfacique et non pas comme je le voyais chaque jour dans le désert. Et cette fois je quittais la berge du lac et survolais la cité île, m'en approchant parfois ou la dominant tout entière, embrassant d'un coup, d'oeil tout ses beauté architecturale. Des palais d'une somptueuse beauté, décorés de peintures murales d'une finesse et d'une douceur apaisante. Les eaux du lac s'insinuaient entre ces palais, par des canaux, aucune vie ne semblant animer ce petit monde aquatique. Pourtant je vis aussitôt, sur la parvis d'une habitation, au bord de ce qui semblait être le canal principal, une jeune femme hurlant dans ma direction. Elle semblait grande, fine, de magnifiques cheveux roux dévalant ses épaules en longues vagues écumantes. Elle semblait m'appeler et, m'approchant d'elle, je sentais une certaine familiarité dans son visage, ses traits ne m'étaient pas inconnus, nous nous étions rencontré. Elle m'appelait à l'aide, ses cris étaient maintenant plus clairs mais pourtant je lisais, sur son visage un sourire de soulagement. Elle m'accueillit sur sa terrasse, elle me prit par les épaules, me sourire et simplement je me laissais envahir par une douce sérénité. Je la reconnaissais, je savais où j'avais déjà vu son visage et je cherchais, je fouillais mes souvenirs, me repassant en mémoire tous les visages de mes mères, aucune ne correspondaient et elle me parlait. Elle me nomma d'un prénom que je ne reconnus pas et pourtant elle s'adressait bien à moi. Et comme par enchantement, alors que je m'enfonçais au plus profond de ma mémoire, je sus, je voyais mon visage sur son corps, elle me ressemblait comme un miroir, je m'écartais brusquement et sans la moindre surprise, elle me dit calmement : "tu dois revenir, mon fils, ils ont besoin de toi", son regard changea, l'horreur se lisait maintenant sur ses traits et je sentis dans mon dos une puissante rafale d'un vent froid, glacial, même et à nouveau cette ombre noire, lugubre et envahissante. Je me retournais, aperçu le "Vénus", sur le lac, approchant violemment de la cité et cette ombre encore plus violente qu'à son habitude, nous submergea tous, je vacillais et une multitudes de images, de scènes défilèrent sous mes yeux. Je vis des flammes puissantes et rougeoyantes et un homme, puissant mais pourtant si féminin, je reconnus un elfe dont la simple silhouette me donne une impression d’éternité d’au-delà et de puissance venue des origines. Je le vois forger devant les feux les plus puissants que j’ai pu un jour imaginer et des creusets curieux, malgré les flammes il ne transpirent pas et frappe avec une régularité et une précision incroyable. Une main très pure tient en sa paume 4 pierres, dont l’une est l’Orgalkone. Des images brouillées et violentes, des éclairs, une flamme encore plus rouge, le marteau de l’elfe frappant dans le vide, sur des images d’elfes et de nains effarés, d’humains inquiets se superpose à une forme qui semble être un anneau d’or, ordinaire…
Ces images semblent combattre cette ombre maléfique, je sens ces deux forces s’affronter autour de moi, mon corps vibre, je ressens la douleur de leurs coups, je sens mes tatouages résonner dans leurs grondements.

Je me réveille, un matin, tout engourdit, veillé par deux ou trois nains en armes et plus pas commodes. Je peine à me relever et suis aussitôt accueilli par leur gentil fer de lance. Je me recouche et me rappelle cette nouvelle escapade au delà de mon corps. Et des voix envahissent mon cerveau, hurlant, sifflant et parmi elles, une plus douce, mais plus ferme, s’adressa directement à mon esprit : « Tir Taimë, une pierre illumine un palais dans une immense cité devant laquelle volent des oiseaux de mer, va à Tir Taimë, et tu trouveras la voie Indo-Núnatani, une pierre est portée sur un navire puissant, Tir Taimë est la voie des Dunedan. » Je perçois en même temps quelques images alors que cette fois je suis éveillé : une pierre est tenue dans une main fine et élégante face à une main rude et solide qui tient un anneau d’or ou est enchâssé une opale extraordinaire, une force se dégage des deux pierres et la main elfique se referme. La voix reprend : « Tir Taimë et les cœurs brilleront à nouveau par la puissance des étoiles. Et je vois une dernière fois cette ombre noire s’étendre vers la main elfique et un gantelet de fer la recouvre immédiatement, cette ombre me regarde maintenant de ces deux yeux rouges et je la sens me pénétrer au plus profond de l’esprit…

Je me réveille quelques heures plus tard, reconnaissant mes amis, ils sont venus prendre de mes nouvelles et m’informer de notre départ imminent.

Nous nous sommes remis en chemin, un fort mal de tête m’accompagnant, comme des coups de masse, et ces visions me perturbent encore ne faisant part, à mes compagnons, que de celles concernant notre quête immédiate et conservant les autres dans une parti de ma mémoire. J'aurai ainsi de quoi occuper notre voyage vers cette communauté elfique que nous avons décidé d’aller rencontrer…
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