Salut à tous,
Voici le débrief.
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D’argent et d’acier, épisode 1 (15/04/2021)
Fin hiver 1355, saison II, campagne Halla Aranyë
Nous commençons ces retrouvailles par un rappel de nos objectifs :
- la question du rachat de la dette par le Conseil et une proposition d’une grande souscription collective.
- la question des nains, dont Gunard va se charger.
- la question de la rencontre des Dunéains pour établir les frontières physiques.
- Arlan souhaite aussi retourner voir le banquier, car il a le sentiment que ce dernier lui a menti sur son agression.
- Aider Kendrick à obtenir sa reconnaissance à Tarbad.
- La présence des deux aratars avec nous et d’un homme du roi.
- Il faut aussi penser aux dissensions dans la Moria : doigt d’argent, qui prend la place de roi sous la montagne.
- Holbrack cherchait la source.
- Il y a un assassin qui cherche un roi humain.
- Finaël qui doit aller voir Gaèl le paysan pour aborder la question des frontières.
Eodrec commence par aller voir Cordelin et lui propose l’idée d’un emprunt ouvert aux habitants de la cité, sur la base du volontariat. L’idée étant d’impliquer les habitants et évidemment d’obtenir de l’argent permettant à la ville d’avoir un fonds de roulement. Eodrec échange également avec Jaer (gilet jaune du Conseil) : il tient un discours classique des classes populaires qui sont spoliées et il rappelle que les riches doivent montrer l’exemple.
Quelques échanges se font sur des rappels concernant la crise économique.
Arlan va à la rencontre du banquier de la HSB (Yorun). Il est également drapier. Il est le représentant de la banque HSB. Arlan lui propose de voyager avec les Tisseurs lors du transfert de l’argent vers Tarbad. Il le questionne également sur les assassins qui ont essayé de l’abattre. Il rappelle qu’il n’a pas été choisi par hasard, il était la cible visée. Le banquier avoue alors avoir été surpris mais qu’il ignore qui en est à l’origine. Si le transfert de l’argent ne se déroule pas comme prévu, cela compromet sérieusement ses intérêts. Se pose la question du départ : avant, après ou en même temps que le convoi ?
Argael de l’Inir est un des conseillers. C’est un des mecs qui discutait avec le drapier. Il est lui-même négociant de tissu (drapier).
Edegilon avait profiter de la semaine de coupure avec les évènements précédents pour faire un détour à la bibliothèque et acquérir un livre lui permettant de développer de nouvelles compétences autour de la fabrication de fumigènes et autres… Il a également profité de sa présence à Theid mor pour acheter quelques éléments nécessaires à ces compétences. Il a également profité de cette semaine pour échanger avec Deregorn autour d’une bière afin de discuter du passé et de leurs douleurs passées communes. Il a été abandonné par sa femme et depuis il boit facilement. Il est aratar de Fern, il connaît bien le Cardolan.
Eodrec fait parvenir un mot pour annoncer l’arrivée des Tisseurs aux dunéains. Puis, accompagné d’Arlan, il va rencontrer Cordelin.
Le transfert de l’argent se fera par chariot. Sous quelle escorte ? Le coffre sera nain et la somme à transférer pèse près de 800kg. Yorun, le drapier est le seul inconnu dans tout ce transfert.
Arlan évoque la présence de larmes représentées sur l’avant-bras des assaillants.
Arlan propose de transformer l’or en pierres précieuses pour faciliter le transport. L’idée n’est toutefois pas réalisable au vu de la quantité nécessaire.
Le convoi empruntera les routes normales et devrait durer près de 4 jours.
Les Tisseurs se réunissent à nouveau au Poney. Toutefois, Edegilon, le 1er a arrivé sur les lieux, découvre Turgal (le gestionnaire), devant la porte, dépité. La porte est scellée. Les affaires des Tisseurs ont été saisis et l’auberge fermée pour des problèmes d’hygiène. C’est le juge Guerisson qui en a demandé la fermeture et la saisie.
Les Tisseurs se rendent donc au palais de justice afin d’y voir plus clair. Ils demandent des explications à la secrétaire qui explique que des plaintes ont été déposées par le voisinage, notamment de tapages nocturnes. Les Tisseurs demandent à voir le juge. La secrétaire propose un rendez vous pour dans trois jours, ce que les Tisseurs refusent aux vues de l’urgence de la situation. Ils demandent à être annoncé au juge et demandent un entretien court et rapide entre deux rendez-vous. La secrétaire va signaler leur présence puis redescend en rapportant que le juge accepte l’entrevue.
Les Tisseurs sont ensuite invités à rejoindre le bureau du juge (c’est le même que lors de la première visite des Tisseurs au palais de justice). La discussion commence. Le juge explique que certes c’est sa signature mais ce n’est pas lui qui a signé et qu’il n’a point été informé de cette situation. Il est confus lorsqu’une odeur de brûlée émane. Un incendie s’est déclaré derrière la porte du bureau. Les comparses sont donc bloqués avec le juge dans le bureau, au deuxième étage, sans issue possible. Arlan utilise Cundiel pour faire un trou dans le plancher puis les Tisseurs balancent tous les papiers importants à conserver. Se forme alors un tas important de papier, permettant aux Tisseurs et au juge de s’échapper sans se blesser.
La secrétaire, Serega, semble avoir déserté les lieux. Les Tisseurs vont récupérer leurs affaires au service des scellés. Le juge fait envoyer des hommes du guet au domicile de la secrétaire. Les Tisseurs les accompagnent mais en arrivant au domicile de Serega, la porte est fermée et en entrant, le constat est simple : il y a des meubles mais la maison est vide, en partie déménagée. Ils fouillent la maison et tombent sur une pièce d’argent (du faux venu de Tarbad). Au tribunal, aucun dossier ne concerne Eldorian. Il possède toutefois une adresse domiciliée à Tarbad. Les Tisseurs décident de laisser le guet géré cette affaire d’incendie et de retrouver la secrétaire.
Ils retournent voir les nains. Le coffre est quasi terminé. Se pose la question de serrure : une clé ? Un accord se fait finalement sur une serrure à code avec Gunard comme seul connaisseur du code.
Ils retournent donc au Poney pour y passer la soirée.
Au lendemain, les Tisseurs prennent la route pour rejoindre les Dunéains. Ils s’enfoncent dans la forêt. Ils y retrouvent Finaël et tous apprécient de quitter les murs de la ville. Ils profitent de la balade pour échanger avec les aratars. Ils viennent du Cardolan ; du Nord pour Deregorn et de l’Ouest pour le second. Arlan échange avec eux sur la situation du Rudor. Aprivuë s’est jointe aux Tisseurs. Ils voyagent à pied, sauf Eodrec et Olinea qui sont à cheval. Finaël échange quelques mots avec Arlan en elfique, la fouine semble comprendre. Est-ce qu’Olinea comprend ???
Puis Eodrec explique à Olinea le rituel d’accueil dans le camp des Dunéains. Elle risque d’être soumise à ce même type d’épreuve. Olinea semble surprise.
Dans le milieu de l’après-midi, ils s’enfoncent dans la forêt. De prime abord, tout semble normal. La forêt semble s’assombrir mais le soir va tomber, c’est donc logique. Les Tisseurs peuvent voir aisément la présence de quelques plaques de neiges. C’est une forêt majoritairement composée de sapins, de conifères en tout genre… Finaël semble toutefois surpris, par endroit, il y a plus de champignons que d’habitude, notamment sur les arbres. Aprivuë se sent pas bien. Eodrec ne voit rien de particulier si ce n’est qu’il constate que régulièrement la fouine a son pelage parsemé de frissons. Les Tisseurs poursuivent leur chemin, normalement. Toutefois Aprivuë va de plus en plus mal. Finaël, lui-même, commence à sentir une forme d’oppression. Puis, il distingue des bruits de course à droite, dans la forêt, qui se dirigent vers les Tisseurs. Les deux aratars prennent alors leurs épées. Eodrec alerte le groupe. Des champignons éclosent et des morceaux de bois décrépissent instantanément. De grands cris résonnent et une dizaine d’hommes surgissent. Derrière ces hommes, ces êtres physiques, il y a une forme d’entité supérieure. Les Tisseurs se sentent ligotés par les moisissures qui avancent (ce n’est qu’une impression, un ressenti). Ils se sentent ralentis et ils ont le sentiment, qu’à l’inverse, leurs adversaires ont une vitesse décuplée. Eodrec combat à cheval, il frappe à coup de sabots. Aprivuë est au sol, incapable de quoi que ce soit. Finaël est également malmené. Edegilon ne peut qu’esquiver tant bien que mal. Il utilise une capsule de sel pour mettre à mal un de ses adversaires et parvient à se débarrasser de l’un d’entre eux. Arlan tente d’aider Finaël mais subit également. Eodrec fait alors retentir le cor, qui donne l’impression aux Tisseurs de réentendre les paroles elfiques dites par Arlan au préalable. Aprivuë est en train de mourir. Arlan frappe alors le sol avec Cundiel pour faire un cercle de vie afin de rebooster les elfes. Un éclair de lumière surgit avec des petites larmes de feu en cercle. Tous ressentent alors comme une chaleur, un crépitement dans les doigts et toute la présence maléfique disparaît alors. Le berseker fait tomber Eodrec de son cheval et Finaël lui transperce le crâne avec une flèche. Le berseker pousse un cri strident, une chose semble sortir de son corps (comme un exorcisme) et son corps tombe au sol.
Le cheval d’Olinea avait fui, Aprivuë est secouée, les aratars ont mené un beau combat (mais l’un d’eux est blessé). Brieu était partit en hurlant dans la forêt.
Eodrec tente de retrouver Brieu. Finaël va chercher de l’eau et un coin pour passer la nuit. Arlan tente de soigner l’aratar. Les bersekers portent les mêmes tatouages que les assaillants. La créature sortit duberseker semblait ressemblait à Hachag, le dieu de la mort et de la pourriture.
Arlan va chercher des plantes, notamment pour soigner plus sérieusement l’aratar. Les Tisseurs installent un campement. Arlan revient. Il met Cundiel sur le feu, faisant apparaître des runes sur la lame. Il prononce des paroles en elfique et prépare une mixture.
La soirée se passe au coin du feu, paisiblement. Des tours de garde sont décidés pour la nuit.
Ils repartent au matin dans une forêt luxuriante. Le cheval d’Eodrec semble discuter avec la fouine. Aprivuë semble peu à peu retrouver ses forces. Apparaissent les premiers guetteurs dunéains en début d’après-midi. Une heure après, les Tisseurs arrivent sur les terres du camp. Puis une heure se passe encore lorsque les Tisseurs arrivent aux portes du camp. Ils sont attendus pour la cérémonie d’entrée traditionnelle. Maëlir, un des chefs du camp, les accueille en personne. Brieu traduit certains mots mais le sens global étant que les Tisseurs sont considérés comme des amis et qu’ils sont dispensés de l’épreuve, ce qui n’est pas le cas des nouveaux : les deux aratars et Olinea. Arlan prévient les aratars de la conduite à tenir et de l’épreuve qu’ils vont subir.
Les deux aratars passent en premier, ils subissent les coups, davantage pour le dunéain non blessé (Deregorn). Aucun ne met le genou à terre et sont applaudis. Ils en dégagent une certaine fierté.
Puis arrive le tour d’Olina. La foule se compose essentiellement de femmes en tablier. Alignées elles jettent des branches et des troncs dans le passage. Olinea reçoit ensuite deux seaux d’eau qu’elle devra emmener au bout de la rue. Avant même le début, l’épreuve semble plus que difficile, à la vue de son physique. Psychologiquement, elle n’y croit pas non plus. La fouine et Olinea ne sont pas confiantes, elles sont tendues. Finaël, Arlan, Eodrec ont des mots rassurants et essayent de leur faire prendre confiance. Edegilon se contente d’un échange de regard et d’un hochement de la tête.
Olinea commence donc péniblement, enjambe les obstacles, subit les cris. A mi-parcours, elle faiblit de plus en plus. Puis Eodrec propose que la fouine se charge d’eau mais finalement c’est Finaël qui va tendre le bras, levé la main, se concentrer. Aprivuë a sa main sur l’épaule de Finaël. Une légère aura bleue. Puis Olinea reprend de l’allant, comme si les seaux étaient devenus plus légers. La foule se met alors à l’encourager. Au ¾ du parcours, un chien surgit, menaçant, Olinea manque de trébucher, elle commence à reculer lorsque le chien, subitement, baisse les oreilles et repart en arrière. La fouine, quant à elle est dressée. Une grande clameur s’empare de la foule. Le cercle s’ouvre alors.
Tout est prêt, un grand festin se prépare. Les Tisseurs sont reçus comme des invités d’honneur. Il y a de la musique, c’est la fête. Arlan va échanger avec Maëlir afin de savoir si ce serait apprécié des dunéains si Arlan portait une broche dunéaine. Tecduan, Maëlir et Visérix sont tous présents (les trois grands chef). Arlan va rencontrer Tecduan pour lui donner des nouvelles de sa fille, qui va bien et est toujours avec Kendrick. Tecduan lui demande que les Tisseurs veillent sur elle.
Edegilon est partit profiter de la fête en s’amusant avec les enfants. Aprivuë va danser. Finaël également. Cérig, une femme au tablier, invite Arlan à danser. Naag, une autre femme au tablier, invite Eodrec. Gunard, quant à lui, s’est trouvé des amis : concours de bière par doubles chopes.
Les aratars dansent également. Seule Olinea a décliné les invitations à danser. Les négociations ne commenceront qu’à la nuit tombée. Il y a des cochons grillés. Des femmes font le service. Il y a des jeux guerriers auxquels participent pleinement Gunard : concours de lancers de haches, bras de fer, lancers de tronc d’arbres…
Aprivuë, comme l’ensemble des Tisseurs, apprécient pleinement cette fête.
Le soir arrive. La musique s’estompe. Les gens restent mais forment différents cercles.
Les aratars doivent se présenter comme des envoyés du roi. Le territoire est limitrophe de Teid mor, et par extension donc, du Cardolan. Finaël va pouvoir débriefer des limites vues avec les paysans. Cette délimitation sera marquée visuellement par des grosses pierres, posées tous les 100mètres.
Olinea est la représentante de la ville, les aratars représentent le roi (pour l’accord d’une paix durable entre le Cardolan et tous les peuples dunéains du Cardolan). Les Tisseurs sont présents afin de tisser les liens, garants de la légitimité d’Olinea puis de l’accord. Finaël avait été choisi pour sa neutralité en tant qu’elfe. Ils décident d’un cercle de pierre qui serait une zone neutre de rencontres. Ils se mettent d’accord sur un droit de passage.
Ces frontières sont naturelles (cours d’eau, ravins…). Lors des poses des pierres, un représentant de chaque camp sera présent. Les frontières ne seront pas closes, ce qui veut dire que les Dunéains qui le souhaitent pourraient se rendre à la ville.
Puis est abordé le traité de paix. Les discussions sont en accord sur le fond. Ils veulent la reconnaissance comme peuple à part entière qui souhaite la paix.
Les accords seront signés sur papier (nécessité administrative pour la ville) mais aussi de manière plus traditionnelle pour les Dunéains. La tradition est de sceller un pacte par le sang.
Olinea, un des aratars, un des dunéains et un des Tisseurs devra donner quelques gouttes de leur sang, scellés dans un objet.
C’est alors que les shamans arrivent : Eachna, Maengad et Tegoded (trois tribus dunéaines réunies donc trois chefs et trois shamans). Le pacte sera scellé dans de l’ambre. Artérys, Olinea et Arlan donnent leur goutte de sang. Il y a des chants. Aprivuë semble fascinée par l’ambre et attirée par Eachna et son hibou. L’hibou discute d’ailleurs avec la fouine. Il y a une forme de magie. Gunard se met à l’écart. Les chefs versent également leur sang. La nuit est tombée, la cérémonie est finie, l’ambre est posée.
Les aratars demandent si les Tisseurs peuvent transporter leur ambre à Tarbad mais ce sera aux aratars d’aller voir et expliquer la situation au roi. Les aratars souhaitent finir quelque chose avant de retrouver le roi. Ils préviennent qu’Arlan devra être vigilant à Tarbad. La situation y est dangereuse, compliquée pour tout le monde. Les Tisseurs devront donner l’ambre à une personne de confiance à Tarabd, dont le nom sera transmis plus tard.
Les discussions et les danses sont nombreuses. Tout le monde semble satisfait.
Edegilon retrouve des brides de souvenirs heureux. Finaël l’observe et à la vue de la gestuelle de danse et de sa manière de se comporter, il peut en déduire qu’Edegilon n’est pas dunéain.
Edeglion raccompagne Gunard un peu éméché avec six autres mecs.
Aprivuë danse toute la nuit. Arterys, blessé, va se coucher. Eodrec va discuter avec Visérix pour évoquer Brieu et la pertinence du choix de l’avoir choisi lui. Les shamans sont à l’écart.
Finaël rejoint Eachna qui marche dans la forêt, sous la lune. Elle contemple la lune et les étoiles. C’est une rencontre silencieuse. Elle semble parler avec les arbres. Finaël se met à chanter. C’est un très beau chant. Il souhaite en être le diapason. Il parvient à l’interpeller, la capter. Elle se retourne doucement et regarde Finaël. Puis elle s’adresse à lui. Ils évoquent la chose rencontrée récemment. Elle n’est plus incarnée. Tant qu’elle n’est pas incarnée, elle ne peut être détruite. Si Finaël et la shaman s’associaient, ils pourraient la vaincre. Cette chose a besoin, pour s’incarner, d’un être fort physiquement mais faible psychologiquement. Cette chose a besoin d’un sorcier pour s’incarner, celui là même qui l’a réveillé. Elle est dangereuse, se nourrit des gens. Elle joue sur les faiblesses, l’illusion.
Finaël propose une alliance pour la piéger. Toute la difficulté réside dans comment la localiser. La shaman propose de recourir à un ami qui peut aller de l’elfe à elle facilement : une plume. « Vous soufflez dessus et elle saura où aller ». « Maintenant, nous sommes liés ».
Finaël se remet alors à chanter (le chant de Narael) pour rappeler un souvenir et la remercier. Puis il repart tranquillement.
Le lendemain, l’heure des adieux à sonner. Les Tisseurs repartent vers Teid mor.
Mer 21 Avr 2021 - 11:37