Dettes mortelles (épisode 9) : L’heure des comptes
Le prénom d’Eyderra relève du numénorien et non pas de l’elfique.
Il est 3h du matin, les Tisseurs sont de retour et Eodrec est de retour parmi eux. Naërya nous interroge. Arlan repose les principaux éléments/évènements.
La pochette récupérée par Serre-ceinture contient un livre avec fermoir. La couverture est en cuir. On peut distinguer un point rouge sous le fermoir métallique (poinçon, comme un bouton). Le cuir semble usagé. Gunard examine l’objet. Edegilon regarde les coutures. Il semble y avoir un mécanisme écréné (comme pour les montres).
La troupe décide d’aller se coucher.
Au matin, Eodrec et Edegilon sortent en ville, faire un tour au marché afin d’essayer de trouver le journaliste. Eodrec achète un journal, pas de nouvelles spectaculaires d’annoncées mais un discours anxiogène habituel. Edegilon aperçoit des affiches / avis de recherche avec description précise et croquis détaillés annonçant une récompense de 200 pièces d’argent pour chacune des personnes du groupe des Tisseurs. Eodrec interpelle le vendeur de journaux et écrit sur un papier « la banque du filon vide a été dévalisée » et il demande de l’apporter au responsable de la presse.
Ils poursuivent alors la balade, écoutent. Le climat est délétère, appelle à un pouvoir fort. Beaucoup de personnes semblent apportés attention aux avis de recherche. Les Tisseurs sont présentés comme « menaçant pour l’ordre ». La garde d’or ne semble pas appréciée. 2 hommes en noir passent, les murmures semblent plus positifs. D’ailleurs les enfants jouent « aux hommes en noir ». La population pense que ce sont des forces d’élites. La secte semble se montrer dédaigneuse vis à vis de la garde d’or. Il les considère comme des gens incapables. Il n’y a pas de signes visibles mais davantage de connivences envers les hommes en noir. La garde d’or se sent déstabilisée par l’attitude méfiante de la population envers eux. Certains gardes sont démobilisés, d’autres piqués au vif mais ils ne se montrent pas hostiles vis-à-vis de la population, toutefois les regards sont bien plus tendus envers les hommes en noir.
Eodrec déchire un nouvel avis de recherche et écrit « L’or vaut mieux que le noir ». Il le diffuse, puis repart.
Arlan et Finaël vont à l’adresse du cousin d’Arlan, de manière très discrète. Les volets sont fermés. La demeure n’est pas située dans le centre même de la ville. Ils toquent. C’est fermé. Ils s’adressent alors à un vendeur, présent dans la rue. Arlan achète 10 beignets puis le questionne concernant sur la maison aux volets fermés. Le vendeur explique que le propriétaire n’est jamais là, il passe 3-4 fois par an. La dernière fois, c’était il y a 4 mois.
Ils repartent ensuite et passent par l’ancienne planque qui ne semble pas surveillée.
Gunard, qui se penche sur le mécanisme du fermoir, ne s’en sort pas. Il décide finalement de dessiner le mécanisme et ainsi « deviner » les parties non visibles. C’est un système d’engrenages : soit il y a un piège pour l’ouvreur, soit un piège pour ce qui est dedans. Après analyse, il en déduit que la menace pèse sur le contenu lui-même.
En fin de matinée, ils se retrouvent tous, la demeure des Dol Tinarë.
Gunard explique son extrapolation du mécanisme observé. Le bouton serait suffisamment conséquent pour contenir une substance.
Arlan propose de quitter les lieux et de prendre refuge à l’ancienne planque, celle de Pyrlig. Eodrec et Edegilon explique que leur surêté est plus que menacée avec les avis de recherche placardés.
Gunard sera grimé en vieillard avec une canne. L’elfe avec une mandoline. Eodrec et Edegilon joueront la comédie.
Arlan s’entretient une dernière fois avec Eyderra puis sa fille.
Gunard arrive vers la planque. Dans la rue, des enfants jouent au ballon. Le ballon arrive sur lui, Gunard le repousse puis s’installe dans la rue pour faire la manche.
Edegilon et Eodrec arrivent. Un ballon percute Edegilon alors que les enfants courent.
Fina arrive ensuite.
Enfin, Arlan. Devant lui, une petite dame trébuche et se rattrape à un tonneau.
Les Tisseurs pénètrent ensuite dans la demeure et font part du mécanisme à Pyrlig. Il a rencontré Kendrick la veille. Ils n’ont pas localisé l’archer. Tarbad peut-être attaquée par les mers, mais pas par les terres (de solides remparts protège la cité).
Arlan offre des biegnets. Le temps que Pyrlig aille chercher les informations. Pendant ce temps, Arlan écrit.
Pyrlig revient près d’1h30 plus tard. Le mécanisme libère un acide. A l’intérieur : un fil. Il faut faire pression sur le bouton puis le tourner afin de le désamorcer.
A l’intérieur : 6 feuillets de code. Pyrlig et Eodrec s’attellent au décodage. En 1h, ils comprennent qu’un certain nombre de sommes correspondent à des noms. Ce sont des sommes de rachats de prêts. Il y a des rachats à terme avec des dates concomitantes : mercredi prochain (dans 8 jours). Fenas Dorin, un nom connu : c’est une ville au Nord de Tarbad dans laquelle il y a une maladie bleue qui sévit. Elle est notée comme débitrice pour 18 000 pièces d’argent. Teid Mor apparaît mais est notée comme « payé ». Ce sont donc une liste de noms de villes, ou de guildes mais il n’y a pas de noms de nobles. 99% proviennent du Cardolan et surtout de Tarbad. Afin d’en découvrir davantage, les Tisseurs conviennent de faire appel à Nahel Fat Tarim.
Edegilon est chargé de confectionner deux costumes d’homme en noir pour grimer Arlan et Eodrec.
Vers 18h, ils quittent les lieux, accompagné par Shyline. Elle se fera passer pour une prostituée de luxe, eux l’escorteront (après changement de tenues). Présenté ainsi, elle refuse l’idée d’être grimée en prostituée, par principe, mais accepte une fois le plan expliqué en détail et des mots convaincants trouvés par Eodrec (ex : Arlan, un seigneur, accepte de se grimer en garde du corps, la situation est également grotesque). Arlan propose à Edegilon d’envisager des pièges à positionner aux entrées et sorties de la demeure.
Arlan et Eodrec déambulent. L’atmosphère est sombre, le temps humide, le sol glissant. Ils croisent alors la garde d’or, qui se positionne sur toute la largeur de la rue (ils sont 
. Arlan et Eodrec frappent alors à une porte pour simuler une perquisition et laisser passer la garde d’or. La patrouille passe. Ils reprennent alors la route. Ils arrivent dans le quartier cossu. Ils croisent deux hommes en noir, ils se font signes mutuellement. Ils arrivent devant l’hôtel vers 20h. Ils se mettent dans un recoin et se changent : Shyline en prostituée et les Tisseurs en gardes du corps. Le maître d’hôtel ouvre. Elle joue le rôle. Ils sont amenés vers la chambre. La porte s’ouvre et Nahel marque un temps d’arrêt. Le maître d’hôtel attend. Elle dit alors « le royaume d’Archinor m’envoie ». Nahel marque un second temps d’arrêt puis les font rentrer. Ils expliquent alors qu’ils ont besoin de ses compétences pour décoder les feuillets. Les murs sont épais. Nahel s’éclate. Au bout de deux heures, il a déchiffré une dizaine d’entités qui font l’objet d’un rachat à termes. Les entités ont engagé des prêts à la HSB. Elle a fait les prêts mais la Nala a proposé un rachat de ces prêts à un taux moindre. La Nala a remboursé la HSB : 300 000 pièces d’argent. Les entités sont alors endettées auprès de la Nala. La HSB a fait un prêt d’anticipation de 500 000 pièces d’argent au roi de l’Artedain, en comptant sur les 300 000 de la Nala, le mercredi suivant. Le prêt, fait au roi, a été contracté il y a douze jours. Ils auraient dû commencer à être remboursé, il y a dix jours.
La Nala n’a pas d’argent. Elle a investi ses fonds ailleurs : dans le blé, en contrat. Elle a acheté du blé pour ensuite le revendre plus cher. 150 pièces d’or la tonne à l’achat et vente à 300 pièces d’or. A l’heure actuelle, la tonne est aux alentours de 100-120 PO. Les prix devraient triplés d’ici mercredi prochain. La cotation se fait à la Grande Halle. Ils ont engagé tellement de somme à gauche et à droite, qu’ils sont techniquement en faillite : une grande halle dans la ville et plusieurs maisons ont été achetées.
Si la Nala coule, la HSB coule. La Nala souhaite mettre à genou la HSB. Le roi de l’Artedain a déjà vu une partie de la somme mais il a déjà engagé des dépenses (une grosse armée à financer et à payer). Doigt d’argent est un simple outil. Le roi du Cardolan a des dettes à la HSB. Eldorian peut profiter des faillites bancaires pour les racheter.
Le blé d’importation, provient du Nord-ouest et du Sud. Venant du Sud, les importations ne se font plus : l’embouchure est bloquée. Le racheteur potentiel gagne deux banques, tous les prêts, les rois et les blés… Pour Nahel, le racheteur potentiel est la banque du royaume d’argent, celle dirigée par Eldorian. La banque naine, financée par des mines pourries, aux mains de Doigt d’argent.
Nahel va tenter de convaincre la Moria d’effectuer le rachat afin de cour circuiter le projet.
Les Tisseurs doivent faire venir le blé depuis le fleuve, au Nord et au Sud et empêcher le rachat par Eldorian. Ils vont devoir recourir à des ressources extérieures, comme Findulas.
Le royaume d’argent a une banque. Ils peuvent demander à rencontrer le trésorier royal (au château) et demander à interdire le rachat par une entité étrangère.
Gunard va introduire Nahel auprès de la Moria.
Certains devront donc remettre les feuillets au trésorier du roi du Cardolan. Les Dol Tinarë peuvent accéder au roi. Ils décident donc d’aller quémander l’aide des Dol Tinarë. Nahel propose plutôt qu’Arlan, en tant que seigneur, s’y joignent.
Pendant ce temps, Edegilon et Gunard fabriquent des pièges.
Eodrec et Arlan reviennent vers 3h du matin. Fina monte sur les toits et les Tisseurs se couchent.
Eodrec se reveille et, au petit matin, demande au groupe de s’échapper. Des hommes pénètrent la bâtisse, le piège est activé. Les Tisseurs tentent de fuir par les toits. Fina est entouré par plusieurs hommes. Une dizaine de flèches tombent sur les toits au moment où les Tisseurs s’apprêtaient à fuir. Fina est criblé. Ils décident finalement de se replier et de passer par la passerelle. Edegilon ferme la marche dans l’objectif d’armer les pièges. Gunard et Fina sont devant. Arlan et les aratars retiennent les hommes dans l’escalier. Arlan combat, parade, porte un coup dans le plexus. Edegilon tente de jeter un meuble dans l’escalier afin de les ralentir. Au niveau de la passerelle, des reflets métalliques se voit dans le bâtiment d’en face. Ils tirent sur la porte de la passerelle. Gunard ouvre la porte et tombe nez à nez sur deux soldats avec lances, escortés par deux arbalétriers et 8 hommes derrière. Gunard court dessus. Fina tire sur les arbalétriers. Ils sont touchés. Gunard fait passer la lance au-dessus de son bouclier et frappe le deuxième soldat. Arlan, en haut de l’escalier, assomme un garde puis le tranche. Eodrec se place derrière Gunard. Ils perçoivent alors un ordre « Restez pas sous le tir, laissez-le rentrer ». Gunard saisit un lancier et recule avec lui. Des flèches enflammées sont tirées sous la passerelle. La pluie retarde l’incendie. Ils décident alors de passer au-dessus de la passerelle. Edegilon envoie deux fumigènes, un vers la passerelle, un dans l’escalier. Ils entendent des tirs, les fenêtres explosent, pour ainsi dissiper la fumée provoquée. Les Tisseurs défoncent le toit de la passerelle. Fina saute sur Gunard vers l’extérieur. Eodrec fait monter Gunard. Ils reçoivent des tirs depuis la rue. Il saute et atterrit sur l’elfe.
Arlan saisit une tapisserie avec Cundiel, la met en feu et plante Cundiel dans le plancher pour créer de la fumée. L’escalier se met à brûler. Edegilon saisit l’acide du piège sur la porte de la passerelle mais il rate son jet et asperge les murs. Gunard, sur le toit de la passerelle, se relève, traverse la fenêtre de l’étage supérieur. Fina le suit. La pièce est vide. Edegilon tente de protéger la sortie avec son bouclier. Eodrec est touché par un tir d’archer, non prévenu par Edegilon. Gunard déplace le lit de la pièce, en haut de l’escalier afin de le bloquer. Il vide le coffre, remplit de vêtements, et se prépare à jeter le coffre dans la rue, sur les archers. Eodrec récupère un banc pour l’installer sous l’ouverture faite par GunardFina tire sur les archers dans la rue. Gunard qui s’apprête à jeter le coffre entend alors monter dans l’escalier. Il se positionne alors au niveau du lit et les renverse. Des types, en noir, arbalétriers, s’apprêtent à monter. Pyrlig et Shyline sont montés sur le toit de la passerelle. Fina va les aider à s’extirper. Les flèches sifflent. Pyrlig est blessé à la jambe.
Eodrec tente de fermer la porte. Edegilon protège au bouclier. Gunard accueille en haut de l’escalier. Fina vient ensuite en renfort de Gunard, et canarde depuis le haut de l’escalier. Edegilon se positionne sur le toit de la passerelle, à genou, et tente de protéger la zone avec son bouclier. Eodrec s’exfiltre, suivi par Arlan. Tous sont dans la pièce du bâtiment tenu par Gunard et Fina.
Deux archers sont en bas, accompagnés par une quinzaine de personnes. Eodrec utilise les vêtements pour faire une boule. Gunard défonce le mur. Fina touche un des archers en pleine tête. Arlan lance sa dague sur le deuxième. Eodrec enflamme la boule de vêtement et la jette dans l’escalier. Ils entendent alors « ils passent par les murs, encerclez le quartier ». Un des hommes en noir arrive au niveau du lit, Arlan le sonne en le frappant au torse. Un deuxième arrive et se bat avec un des aratars. Gunard transperce enfin le mur, saute sur l’arche, traverse. Gunard ouvre le passage, suivi d’Eodrec puis d’Edegilon. Deux hommes en noirs sont touchés par Fina dans l’escalier, mais ça pousse encore. Gunard saute de l’arche, dans une fenêtre du bâtiment en face. Edegilon marque un temps d’arrêt puis suit le mouvement. Fina sort également. Arlan se met dans l’embrasure, attend, puis entaille un des gardes et sort ensuite. Pyrlig annonce qu’il ne pourra aller plus loin. Gunard continue d’avancer et saute de bâtiment en bâtiment. Edegilon attend alors ses camarades pour les projeter vers Gunard dans le bâtiment d’en face.
Un homme en noir course Arlan. Dans la rue, les tireurs sont en place. Arlan (après avoir hésité à le tuer) demande à Pyrlig de tenir jusqu’à une aide prochaine.
Le groupe passe progressivement, le médecin malheureusement, rate son saut et tombe dans la rue. Edegilon rate son saut mais parvient à s’agripper à la fenêtre. Fina tue l’homme en noir qui combattait Eodrec. Edegilon s’extirpe de la fenêtre, rejoint Gunard. L’aratar parvient jusqu’à eux. Fina arrive ensuite, réceptionné par Eodrec et enfin Arlan. Tous s’enfuient alors par ruelles.
Lun 21 Aoû 2023 - 13:13
Bravo à la qualité du récit, mention spéciale pour le récit détaillé et la tension bien rendue du combat