Emyn Beraidth (24/05/2024)
Eodrec et Finaël décident de rejoindre le charriot.
Edegilon s’adresse aux enfants.
Arlan échange avec les rodeurs.
Gunard s’occupe d’allumer un feu.
L’aîné se nomme Eloïs. Elle évoque que la ferme a été attaquée, elle a perdu ses repères. Ses parents ont été tués par des orcs et ils ont été permis de s’échapper. Ils ont alors rejoint un charriot de saltimbanques ; Après ces échanges, Edegilon tente de détendre un peu l’atmosphère par quelques jongleries. Les enfants Eloïs et Ilya aiment les animaux. Leurs parents avaient des moutons.
Arlan échange sur leurs visions du Cardolan avec Etyon et Taraï, les deux rôdeurs.
Le nain s’est assis, les observent. Arlan s’approche et lui propose de l’eau. Le nain préférait une bière. Gunard se montre distant. Arlan, en allant chercher des plantes, demande à Gunard de lui laisser faire ses preuves. Gunard lui sert alors un godet. Il propose de la bière et tous acceptent (à l’exception de Finaël, planté devant un arbre…).
Arlan échange alors avec le nain. Il s’appelle Baldur. Il a été coincé dans les cristaux, avec 4 autres de ses compagnons. Il est le seul à se retrouver ici. La jeunesse n’a pas résisté, ils sont plus fragiles. Il est surpris de la réussite du groupe et suppose qu’ils sont des puissants. Arlan répond que le groupe est simplement « uni », c’est ce qui fait la différence.
Le nain répond qu’il prétend connaître le groupe, en tant que dangereux hors la loi. Les filles s’inquiètent alors de cette réplique mais rassurée aussitôt par l’attitude d’Eodrec qui mime un ours. Arlan tente également d’apaiser Ilya en lui donnant une fleur. Tous ont un geste d’affections envers les enfants et Edegilon en est sensible.
Le nain cherche à comprendre qui serait à l’origine de ce piège.
Eodrec veut conter des histoires d’ogres. Ils expliquent qu’ils cherchaient les enfants. Arlan questionne le nain sur l’entrée par lequel il est arrivé dans ce piège. Elle coïncide avec celle que les Tisseurs ont emprunté. Les Tisseurs passent pour des sauveurs aux yeux des enfants.
Le nain est un homme de doigt d’argent. Ils échangent à ce sujet. Un des rôdeurs s’agenouille et rappelle qu’il est redevable de sa vie envers les Tisseurs. Le nain demande s’il est libre de partir alors qu’il doit être considéré comme un ennemi pour l’assemblée devant lui. Gunard veut d’abord lui faire comprendre qu’Holbricht n’est pas aussi fortuné qu’il le prétend. Il prend une pièce et lui montre que l’argent est corrompu. C’est un travail d’orfèvrerie mais la pièce est bien fausse. Le nain les questionne enfin sur leurs motivations. Ils répondent la volonté de créer une union pour vaincre l’ennemi. Les rôdeurs sont acquis à la cause.
Le nain possède des tatouages laissant penser une origine des montagnes blanches. Il est mandaté en fonction des ambassadeurs et des fondateurs. Il a un lien avec les nains de Bélégost. Le seigneur Holbrich a décidé de donner renaissance à leurs grottes, redonner la splendeur de Nogrod. Il fait référence aux légendes de Noglamir, les grottes de Menegroths, alliés des nains de Bélégost. Bélégost est un royaume disparu mais ils auraient fréquenté les descendants dont les Tisseurs portent un certain nombre d’objets (ex : Galbigatol).
Le nain devait rencontrer des émissaires nains au guet de lune.
Eodrec va laver les gamelles et demande de l’aide à Eloïs. Il l’interroge de la capacité physique de sa sœur et demande à Eloïs de l’informer de toute éventuelle fatigue.
En début d’après-midi, ils reprennent la route vers le château. Ils évoquent la HSBC, Naladung…
Si le convoi de blé arrive par la route, il arrive forcément de l’Artédain par le guet de Sarnes. Si une attaque du convoi devait avoir lieu, le meilleur plan serait dans les collines d’Emyn Beraidth.
Le groupe se questionne alors sur l’objectif à suivre : se rendre au château et rejoindre Eydera, se rendre au château et qu’Arlan demande à être reçu, aller aux collines pour prévenir le convoi d’une attaque et le faire attendre au guet de Sarnes avant qu’il n’arrive dans les collines. Certains estiment que de se rendre au château entraînerait des discussions/négociations sur plusieurs jours et qu’en plus, discuter et négocier oui, mais dans quel but réel ?
Fina est aux aguets. Ils aperçoivent alors deux orcs courir, fuir vers la vieille forêt au Nord. Ils saisissent leurs armes. Les rôdeurs, les filles, Eodrec, Edegilon et les nains vont se réfugier/cacher dans un petit bois.
Finaël et Arlan se camouflent à l’extérieur du bois pour observer.
Deux autres orcs, sur une autre colline, passent en creux.
Le groupe caché dans le bois, entendent des bruits de course, de feuilles mortes, des bruits rapides. Ils se dissimulent. Ils sont probablement trois à se diriger vers eux. Edegilon camoufle les filles sous sa cape pour simuler des rochers. Eodrec utilise les feuillages.
Finaël et Arlan distinguent deux chevaliers poursuivant les orcs.
Eodrec grimpe en hauteur. Les pas obliquent alors vers Eodrec. Gunard prend la hache à la main et en explose un. Un orc fuit alors dans l’autre sens. Gunard lance alors sa hache et l’atteint.
Trois cavaliers arrivent sur la colline.
Edegilon décapite un orc boitant à proximité de lui.
Les deux cavaliers s’approchent du bois.
Finaël et Arlan s’approchent alors du reste du groupe mais les trois cavaliers sont dans leur dos. Finaël s’adresse alors en elfique aux chevaux.
Les cavaliers, dans le bois, questionne Gunard. Il se présente comme étant « Gunard, maille d’acier » et Edegilon se présente par son simple nom et son origine de Dale. Les cavaliers possèdent des lances de combat, avec un tabar blasonnant. Eodrec évoque descendre du peuple des Eothrem. Les cavaliers demandent alors s’il y a d’autres personnes dans le bois. Ils évoquent alors la présence des filles puis des nains.
Les cavaliers sont sous le commandement d’Arnorédri Léofritch et arborent les blasons royaux. Gunard pointe alors les chausses sur les orcs et le signale aux cavaliers. Ils sortent ensuite de la forêt.
Il ne reste alors que Finaël, Arlan et les deux rôdeurs.
Le groupe se trouve alors devant un officier, en armures, fatigué, marqué. Les chevaux semblent également fatigués. Un des deux cavaliers est blessé. Les Tisseurs expliquent venir de Tarbad, où la situation alimentaire est tendue. Eodrec évoque le charriot attaqué, le soulèvement dans Tarbad, les deux veilleurs qui les auraient alertés d’une soixantaine de dunéains se dirigeant vers le convoi. Le convoi est attendu demain soir au château du roi, donc dans quelques heures, il aura franchi les collines. Les cavaliers ont l’air désabusés.
Le capitaine royal, ne dispose plus que de 13 cavaliers. Il annonce être « en dehors des règles ». Le groupe annonce alors la présence des rôdeurs, d’Arlan et de Finaël. Eodrec les siffle pour qu’ils se joignent à eux.
Le capitaine devine Arlan comme An’vari, qui devrait alors être mis en état d’arrestation. L’officier fait signe aux autres. Eodrec demande s’ils connaissent celui qui a reçu le carreau d’arbalètes par lui-même.
Un convoi de six charriots doit arriver demain soir, il sera dans quelques heures dans les collines.
L’écoute du roi va être difficile. Le roi a beaucoup changé, ne fait plus grand-chose, n’écoute plus que quelques voix. Il n’est plus lui-même.
Le cavalier propose d’aller au convoi : 13 cavaliers accompagnés du groupe de Tisseurs. Les hommes blessés rejoindront le village à proximité du château et accompagneront les filles et le nain.
Gunard cherche quelques plantes afin de requinquer les troupes.
Les collines constituent une zone marquée par l’histoire du IIe âge. Eymin Beraidth signifie « collines escarpées ». Anciennement, elles constituaient la frontière. Il y a des traces de marches incrustées dans les roches. Le reste est composé d’un véritable labyrinthe de roches avec de petits passages étroits.
C’est un avantage : car le terrain est impropre à une armée nombreuse. Un seul homme peut bloquer 30 hommes dans le passage. Ils prennent alors la direction des collines, la nuit tombante. Ils ne font pas pousser les chevaux.
Ils évoquent la stratégie : se débarrasser en priorité des archers sur les hauteurs puis envoyer la cavalerie dans les canyons.
Un cavalier semble alors se diriger vers la troupe. Ils se mettent en, position. Il s’agit d’un cavalier léger, enfin plutôt d’une cavalière. Elle saute du cheval et Léofritch s’adresse vers elle en tendant le bras « Célix, notre éclaireur », une dunéaine.
Elle confirme la présence de troupes dunéaines au Nord, dans les collines, une 80aine de personnes sous la direction de deux chefs de guerre. Ils ont pris position sur un axe. Ils attendent quelque chose. Les deux chefs sont réputés pour leurs violences.
L’entente et la stratégie ne sont pas leurs forces. Il y a deux clans, un clan de chaque côté des collines. Ils sont identifiables à leurs insignes sur les boucliers.
Ils arrivent au pied des collines. Ils entendent des bruits de combat.
Finaël nettoie les archers. Ils rentrent dans les canyons.
Edegilon et Eodrec vont tenter d’ouvrir une voie. Arlan déboite le 1er dunéain, les autres se retournent surpris. Il éventre le deuxième puis un troisième. Eodrec en blesse 3. Edegilon 2 mais qui ne sont pas tombés.
Gunard arrive dans la fosse, à la tête du convoi, des chevaux morts, des soldats criblés de flèches, ainsi que le charriot.
Gunard en écrase cinq très rapidement. Arlan en poignarde un puis attaque un second. Les escaliers sont encombrés. Finaël tire. Edegilon finit ses deux blessés.
Arlan et Fina arrivent près de la hauteur. Arlan ouvre le ventre d’un dunéain et arrive sur la plateforme. Une douzaine d’archers y sont stationnés. Arlan prend une flèche dans son plastron. Fina tire deux flèches et en tue deux.
Edegilon est bléssé. Eodrec est avec les veilleurs. Fina est ciblé par plusieurs archers, il décoche en tue trois autres puis esquive. Deux archers visent alors Arlan. Il se jette sur eux, roule sur le rocher, évite les deux flèches et frappe un troisième archer. Edegilon ne parvient pas à accéder à la plateforme, il tente de lancer une capsule mais échoue lamentablement. Un dunéain s’effondre à ses pieds, criblé par une flèche. Il se protège avec le bouclier mais n’avance pas, ne touche les assaillants. Gunard crie alors « Fina, charriot 6 » et écrase un autre dunéain. Gunard est à la hauteur du deuxième charriot. Des soldats tentent de le suivre. Sur l’autre flanc, un officier et deux soldats combattent. Fina décoche deux flèches et deux archers s’écroulent. Arlan résiste tant bien que mal.
Edegilon pare au bouclier, et demande au veilleur de décocher. Ils parviennent alors à avancer et rejoindre une plateforme. Eodrec, dans le même temps arrive également sur une plateforme avec 4 archers. Gunard passe de l’autre côté du convoi et rejoint l’officier.
Finaël fait basuler le dernier archer et voit le charriot 6, au loin, le charriot 5 en train de reculer.
Un guerrier, avec une hache double, fait bouger les charriots (un des chefs de clan) : Skorpa. Il prépare une contre-attaque. 4 soldats se positionne en triangle, officier derrière Gunard, en biais, sur les troupes de guelards qui chargent sur eux. Gunard dégage au bouclier et explose un des gardes de Skorpa. Ils sont dans une nasse, encerclés.
Eodrec élimine un de ses archers puis se jette sur le plus proche. Il frappe et tranche la gorge. Un autre archer tombe par une flèche reçue. Le veilleur également.
Sur la plateforme d’Edegilon, 4 archers également. Il en renverse un, mais est touché par deux flèches.
Fina en tue encore deux. Arlan en abat un autre.
Edegilon tombe au sol.
Eodrec sonne le cor, crie le nom d’un des guerriers chef de clan : « j’ai ton or ». Gunard en blesse un autre.
Il en reste huit sur des plateformes.
Gunard en dégage encore et arrive sur Skorpa. Les dunéains montent sur les plateformes. La cavalcade arrive. Les dunéains se demandent ce qu’il se passe. Eodrec effectue un tir visé sur la plateforme d’en face et en tue un.
La cavalerie forme deux lignes de six.
Finaël en abat trois autres de plus.
La panique s’empare des dunéains en bas. Gunard attaque Skorpa, le blesse, porte un second coup, pare la hache avec son bouclier.
Les quelques dunéains finalement redescendent des plateformes et les archers se replis.
Gunard frappe grièvement Skorpa. Il a les côtes brisées, tombe en arrière, crache du sang. Ces hommes le retiennent. Gunard tente de se débarrasser des trois derniers, mais il est touché sur son armure (mais pas blessé) puis malheureusement blessé.
Finaël tire sur les hommes en bas, à côté de Skorpa et Gunard.
Arlan arrive sur la plateforme d’Eodrec. Le veilleur est mort puis tente d’apporter les premiers soins à Edegilon après avoir rejoint sa plateforme.