Destins étranges en Terre du Milieu
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 douceur et volupté.

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Khior
Membre de la Communauté
Khior


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Date d'inscription : 07/09/2005

Feuille de personnage
Race: Haradrim
Classe: explorateur
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douceur et volupté. Empty
MessageSujet: douceur et volupté.   douceur et volupté. Icon_minitimeLun 23 Oct 2006 - 16:49

Il y a si longtemps que cela ne m’était pas arrivé, qu’aux premières lueurs du jour mon esprit n’était plus dans ces montagnes mais de retour à Tharbad. J’avais rêvé, enfin, depuis si longtemps que mon esprit était accaparé par cette aventure contre un mal rongeant nos forces, nos efforts, notre courage, j’avais enfin rêvé, ce qui signifiait pour moi une certaine sérénité, un vrai repos. J’avais souffert heure après heure dans cette montée, il ne restait qu’une journée de marche dans cette infernale ascension et je partais avec ce joli rêve, ces quelques souvenirs de Tharbad, en tête.

J’avais dormi une journée entière après ce délire d’absinthe, plus aucun souvenir, mais une barre terriblement lourde au dessus des yeux, et mes tempes cognaient, telles des masses de forgerons. Avec une peine non feinte, je me trainais lamentablement jusqu’à mon bain. Je décidais ensuite de prendre ma première collation de la journée à l’extérieur de l’auberge. J’avais repéré dans un quartier un peu exotique de la ville, un boui-boui où se retrouvaient quelques voyageurs venus du Sud, ce Grd Sud qui me manquait bien plus que je ne l’aurais imaginé. Le service battait son plein et je trouvais malgré tout une table, un peu bancale, crasseuse et idéalement placée à l’entrée des commodités de l’établissement. L’endroit était un peu dans l’ombre de sorte que la luminosité du jour ne m’agressait pas encore et que ce poste me permettait une observation directe de la faune locale. J’avais décidé, aujourd’hui d’observer les gens et de profiter de la moindre occasion de les « connaître »… Je commandais une assiette de crêpes-galettes imbibées de miel dégoulinant, arrosé de ce merveilleux breuvage à mi-chemin entre un jus de feuilles de chou moisies et une infusion d’écorce de noix de coco. Un délice… En entrant je m’étais rapidement familiarisé avec la masculinité du lieu et ces nombreux et puissants détails. Mais une fois assis et comment n’avais-je pu la voir en entrant, son regard d’émeraude m’hypnotisait. En réalité, elle ne me regardait pas, absolument inconsciente de ma présence en ces lieux. Mais depuis mon arrivé à Tharbad et nos aventures que beaucoup avaient louées, j’avais pris le melon… Je me croyais irrésistible. Enfin cette beauté était à quelques tables de moi et parfois détournait son regard que je ne pu à aucun moment capter à mon profit. Je ne pouvais me détacher de ces yeux, caressées de quelques mèches rousses que j’aurais pris plaisir à replacer sur ses tempes. Elles brillaient et semblaient si douces. Elle se leva, je la suivi et passant la porte quelques mètres devant moi, elle me la ficha dans le nez, aucune réaction dans l’assemblé et je quittais les lieux à sa poursuite, mon dieu quel c… orps. Un délice de rebondissements arrière, d’ondulations et de flottements. Une paire de culottes longues en cuir fauve, une paire de botte haute en cuir brun, une longue chemise en lin blanc, vaporeuse, ceinturée mais délassée au moins jusque sous la poitrine, laissant apparaître un léger plastron de cuir brun et surtout une silhouette, à tomber par terre… Un môme des rues me demandait à ce moment là quelques piécettes, me tirant du même coup de cet envoutement. Le gamin satisfait, je relevais le museau et bien sûr elle avait disparu… Saleté de drôle, envahisseur, suceur de temps libre, voleur de plaisirs adultérins, le pauvre je m’acharnais sur lui alors qu’il cherchait à survivre, quel luxe de ne pouvoir penser qu’à son plaisir…
Je trainais ma grde carcasse vers les commerces, je savais où trouver ces joyeuses femelles et je savais que dans ces rues elles s’y promenaient seules pour la plus part, ou bien accompagnées de quelques amies. Et je pus à loisir regarder, observer, voler quelques chevelures virevoltantes, quelques sourires alléchants, humer des parfums enivrants et faire naître en moi quelques désirs… de séduction. De parfums justement, un couple de femmes, la mère et sa fille, me semblait-il, visitait, unes à unes, les étalages des quelques parfumeurs de Tharbad. Je me rappelais en même temps les heures que passaient mes mères à leur toilette, sous nos tentes le matin, dans les oasis. Bien que nous étions des voyageurs, elles prenaient grd soin d’elles et de leur présentation, cette éducation me fut transmise et quelques fois elles prenaient quelque soin de mon visage en y appliquant quelque baume odorante, seulement pensais-je, mais en me rendant compte après coup du bénéfice pour ma peau, la plus part du temps rêche et blessée par le soleil. Elles s’appliquaient des crèmes couleurs de sable, ou ocre rouge, pour s’hydrater et se protéger des morsures de cet astre. Elles cerclaient leurs yeux de miséreuses d’un trait aussi noir que leurs yeux et leurs cheveux. Eux-mêmes prenant le vent et la poussière en toute liberté. Elles se cachaient le visage et ces si beaux qu’à l’occasion des rencontres avec des caravanes étrangères ou bien lorsque nous abordions les grdes agglomérations. La peurs des regards indiscrets certainement, et lorsque j’avais remarqué ces changements vestimentaires cela avait aiguisé ma curiosité envers les autres femmes des autres caravanes et j’avais cherché autant que possible à leur subtiliser quelques moments d’intimité, le soir derrière la toile d’une tente mal ajustée ou bien surtout le matin, dans les oasis que nous visitions, lors des baignades collectives. J’en avais vu quelques unes comme des mirages, sans toile de coton blanc, jauni par la poussière et la transpiration des jours de piste, elles semblaient légères comme les volutes de fumé dansant au milieu du camp, elles dansaient autour de magnifiques gerbes d’eau, riant claquant la surface de leur bain remuant à peine le fond comme des sirènes nageant entre deux eaux. De mon observatoire, je régalais mon esprit de quelques formes divines et appétissantes, blanches ou brunes. J’imaginais leur parfum de fruit qu’elles me rappelaient. Et toujours sans crier gars, elles sortaient riant encore essuyant avec douceur leur corps que j’aurais sans la moindre honte accepté de sécher.
Mes nouvelles victimes évaporaient une senteur de citronnier adoucis du cœur des roses de la vallée du Drâa. J’aurais reconnu cette odeur, même enfoui à plusieurs dizaines de mètre sous la montagne la plus haute du plus haut massif des terres du milieu. Et pourtant je venais d’en visiter une parmi les plus importantes. De cette vallée nous rapportions le cœur des roses que leur cultivateur nous vendait. Nous les apportions à Aguel’Hoc, pour que dans les raffineries du village ils y soient transformés en huile essentielle. De là nous allions revendre à Umbar ce précieux trésor pour les plus éminents parfumeurs de la ville, pensions-nous, mais je devais me rendre à l’évidence, pas uniquement, puisque je retrouvais ces souvenirs ici, bien loin de Umbar.
Je les suivais d’assez près pour me faire remarquer, évidemment et me retrouver pris à mon propre piège, promeneur indélicat, attrapé et corrigé en d’autres temps par l’autorité des bonnes moeurses. Elles s’en aperçurent certainement et en rigolèrent entre-elles au détour de quelques œillades. Comme si de rien était, nous passions les étalages les uns après les autres, après les parfumeurs, vint le tour des étoffes avant de replonger au milieu des savons et autre produits de beauté. Enfin et après deux bonnes de poursuite entendue, nous finissions par quelques bijoux. Et là je me fis pincer comme un bleu. Je tombais en admiration devant une série de bijoux haradrim. Et j’ai senti en plus de ce parfum enivrant quelques frôlements inconvenants, pensais-je sur le coup, mais d’une délicatesse flatteuse en réalité. Détournant le nez je me retrouvais face deux saphirs d’une pureté éblouissante, une bouche finement roulée sous un nez, cour et droit. Un léger sourire sur son visage, pas une parole et sa main prit, comme une caresse la mienne m’invitant à la suivre. Elle s’éloigna plus vite que je ne réussis à me décider de lui emboiter le pas et juste avant qu’elle ne s’engouffre sous un porche sans un regard, je décollais enfin de mon état, de cette torpeur ridicule, jamais connu auparavant en pareille situation.
Je passais le porche, elle se tenait contre le mur de du passage fiévreuse, offerte, je l’espérais et je posais une main, puis un baiser et enfin mon âme en elle. Un voyage délirant et doux avant cette dernière ascension vers cette si belle tour blanche à flan de montagne où j’allais enfin me découvrir…
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