Un conte pour enfants (épisode 4)
(14/02/2020)
Finaël se sent oppressé, mal à l’aise. La forêt est malade est Finaël accuse un malaise. Il n’y a aucun bruit, ni même de feuilles.
Les Tisseurs décident de s’arrêter, de faire un feu. Finaël est alors épris de douleurs au cœur lorsque Gunard tente de faire du feu. Finaël tente de fuir, de s’éloigner, soutenu par Eodrec qui l’aide à marcher et l’apaise par un chant.
Il est pourtant nécessaire pour les Tisseurs de faire un bivouac. Arlan propose de créer un cercle autour de lui. C’est humide, des gouttes ruissellent mais il n’y a pas d’eau. Eodrec récupère ce qu’il peut à l’aide de sa cape. Arlan tente de méditer mais il est assaillit d’images, accompagné d’une sensation de froid, des sortes de flashs violents avec des images de feu, d’une silhouette : c’est le visage de sa sœur, bras tendu qui est en grand danger.
Eodrec tente alors d’escalader un arbre, mais il a l’impression que l’arbre fait tout pour qu’il tombe. Il enlace alors l’arbre et tente de lui parler. Puis en escaladant, il chute, amorti par un tas de feuille.
Arlan, avec Cundiel, trace un cercle avec des signes elfiques. Finaël se sent comme s’il était dans un malaise mais il reste lucide. Arlan va mieux également. Edegilon ne comprend rien. Eodrec prend la fille, pose la tête de la fille sur ses genoux et se met à chanter. Cette forêt fait preuve de traces de forêts primaires.
Eodrec et Arlan tentent de trouver des plantes. Arlan trouve des champignons. Eodrec cherche des résineux. Il trouve des pommes de pins permettant de manger les pignons. Il y a également peu d’insectes, bien cachés, sauf des araignées bien présentes. Arlan et Gunard mangent des insectes. Les Tisseurs font des stocks de pommes de pins. Eodrec demande de planter une pomme de pin au milieu du cercle. Arlan et Finaël acquiescent l’idée. Arlan propose à Finaël de rester proche d’Eylia.
Les Tisseurs reprennent alors le chemin avec cette « configuration là »
Edegilon et son bouclier Arlan
Eodrec Eylia Gunard
Finaël
La marche est fatigante. Eodrec rejoint finalement Arlan pour l’aider. Les Tisseurs se répartissent les tâches. Finaël oriente le chemin, Arlan veille à la forêt, Gunard et Edegilon veille à l’éventuelle présence des Chasseurs.
La forêt est de plus en plus difficile. Les amis avancent très lentement. En fin de matinée, seulement 3 ou 5kms ont été parcourus. Les Tisseurs font une petite pause pour boire une gorgée d’eau et manger un peu. Ils boivent l’eau présente dans les mousses.
Ils reprennent le chemin, certains passages nécessitent aux Tisseurs de ramper. Selon Eodrec, la fillette est dans le livre, d’ailleurs elle ressemble étrangement à la fillette. Eodrec lui suggère d’imaginer que la forêt est belle. Edegilon a failli tomber, rattrapé par une branche. Arlan crie, tombe, croit apercevoir un œil dans l’arbre.
La forêt semble peu à peu plus accessible : les Tisseurs n’ont plus besoin d‘escalader ou de ramper. Ils décident alors de se poser un peu. Finaël prend le livre. Ils préparent un petit abri sommaire mais Finaël n’apprécie pas le lieu. Arlan retrace un cercle. Cundiel semble permettre aux Tisseurs de moins souffrir de la forêt. Edegilon commence le guet puis Arlan lui succède. La nuit se passe moyennement. Les Tisseurs ont faim et soif.
Les Tisseurs repartent. Plus ils avancent vers la Lumière, plus la pierre portée par Finaël semble s’affaiblir. Ils reprennent la route. Ils escaladent. Edegilon est en difficulté, rattrapé cette fois ci par Eodrec. Puis en avançant encore, c’est au tour d’Eodrec de se sentir compressé comme une crise de claustrophobie. Les Tisseurs s’arrêtent, aux aguets, lorsqu’un filet énorme tombe du « ciel. Tous se jettent au sol. Dans ce même temps, ils entendent des bruits de flèches et de carreaux d’arbalètes. Eodrec et Arlan sont touchés. Edegilon a été « pris » et se retrouve coincé sous le filet.
Finaël aperçoit 3 tireurs (2 archers et 1 arbalétrier), à 10-15mètres, en tenue de camouflages, très bien planqués. Il y en a d’autres. Gunard en voit 6 en position de tir. Finaël parvient à en éliminer 1 mais il prend deux flèches (une qui traverse la jambe, l’autre qui touche la hanche). Arlan en « sent » plus de 8 (dont les deux tués). Il essaie de nous communiquer leurs positions par la pensée mais il se retrouve également touché par un carreau. La fillette va observer pour transmettre des informations. Gunard reçoit également un carreau dans le dos, mais celui-ci est fiché dans le sac à dos.
Eodrec et Gunard feint d’être morts. Les Tisseurs attendent que les ennemis soient à leur portée. Les ennemis sont en habits de chasse, de couleur vert moulu, avec des regards à moitié fou, une barbe de plusieurs jours, les doigts verts.
Gunard écrase alors la poitrine de l’un d’entre eux, puis il part dans la forêt. 3 vont à sa poursuite prudemment. Edegilon (toujours sous le filet) et les blessés sont braqués, désarmés. Un homme, semblant être le chef, s’avance alors. Il porte des signes, de type blason avec un bâton ou une main rouge sur un fond noir. Arlan tente d’échanger avec un des hommes qui le braquent mais en vain, sans aucune réponse en retour. Le chef passe devant Eodrec et esquisse un petit sourire « Fils de Méhatec, loin de ses chevaux ». Eodrec se redresse, toujours braqué, contraint de lâcher sa dague, échange alors quelques mots avec ce personnage. Il ne le reconnaît pas, mais il porte les blasons de kir du râle, un fief affilié au Gondor. « Désolé, ce n’est pas aujourd’hui que vous reprendrez votre trône ». Puis le chef s’avance vers Finaël. Arlan tente de s’avancer, esquive un coup et interpelle verbalement certains chasseurs et le chef. Le chef lui répond à peine, pendant que Gunard attaque des archers dans les broussailles et en tue un.
Le chef demande aux archers de se rassembler en ligne dans le chemin, à découvert. Gunard en tue un autre pendant que le dernier se repli. Le chef arrive à hauteur de Finaël, et le « tripote » au niveau de la tête. Il semble avoir trouvé ce qu’il lui faut et commence à partir. Les chasseurs nous braquent toujours.
Eodrec interpelle le chef par son nom, Argaïl Grazess Bourk, et l’insulte. Celui-ci ne réagit pas. Eodrec lui lâche un « tu vas te faire entuber par Holbrack ». Le chef s’éloigne toujours. A ce moment-là, un sifflement d’arbalétrier se fait entendre, des flèches arrivent en plein cœur et d’autres en pleines têtes de certains chasseurs. Ces flèches émanent d’Aprivué qui appelle Gunard. Eodrec est à nouveau touché, Arlan en combat un et Gunard arrache la tête d’un autre chasseur. Eodrec va libérer Edegilon du filet. Aprivué a le visage vert, de la mousse, le visage très tiré, creusé, décharné.
Les blessés sont alors soignés, bandés. Des béquilles sont fabriquées pour aider à la marche. Aprivué, cherche la source, cherche simplement à quitter la forêt. Aprivué débriefe avec les Tisseurs, qui lui expliquent l’histoire du livre. Aprivué nous explique qu’Argaïl est un être particulier, qui ne ressent rien, ni la faim, ni la soif, ni rien… Il n’exprime rien. Argaïl cherchait Aprivué, un elfe. Une larme de Finaël a été recueillie par Argaïl dans un calice en or, gravé d’une étoile à 5 branches dans un cercle (peut-être un rappel aux menhirs dans le scénario sur l’enfant des eaux, peut-être le symbole que l’on retrouve sur les pactes…).
Méhatec est le prénom du père d’Eodrec, à côté du Gondor. Eodrec est un Arcanien. C’est une information qui est peu connue. Ils évoquent la généalogie du Livre des rois et les racines de Numénor.
Les Tisseurs passent ensuite la nuit à dormir.
Ils repartent en direction de la source. Ils s’enfoncent dans la forêt qui est toutefois, moins touffue. Elle est dense et brumeuse. Les pas nous mènent au cœur de la forêt. Finaël n’est pas en forme. C’est oppressant. Les Tisseurs se mettent en demi-cercle et entendent un sifflement. Aprivué est touchée d’une grande flèche noire en dessous du cœur. Cette blessure la plonge dans le coma. C’est une flèche d’Echtion. Ils aperçoivent une silhouette à 120mètres. Gunard en aperçoit 4 dont une très grande (probablement Holbrak). Ils entendent un claquement. Un arbre explose avec un carreau d’arbalète à côté de Gunard, suivi d’autres bruits de flèches. Eylia s’affaisse à côté de Gunard. 3 silhouettes, à une trentaine de mètres avec deux tireurs et une silhouette avec un reflet métallique qui semble s’éloigner. Gunard voit 4 hommes en éventail qui s’avancent avec un au milieu qui vise les Tisseurs. Finaël s’appuie sur le bouclier d’Edegilon pour viser Echtion. Au Sud, Holbrak avec deux hommes, au Nord, Ektion avec 4 hommes. Edegilon protège la fille et permet à Finaël d’avoir un appui. Les trois avancent progressivement en position. Arlan et Gunard attaquent. Eodrec porte Aprivué. Les 4 hommes ont changé de méthode. Ils rampent et roulent d’arbres en arbres. Echtion commande. Gunard utilise son bec de corbin pour se débarrasser d’un arbalétrier. Arlan se débarrasse d’un archer en utilisant Cundiel sur l’épaule de l’ennemi après que ce dernier est été déstabilisé par un jet de dague d’Arlan. Finaël tirs à plusieurs reprise mais en vain. Tout en se repliant, les Tisseurs se rapprochent de la source. La brume est épaisse et il semble ne rien avoir au bout du chemin. Arlan piste. Gunard aperçoit une jetée avec du vide en dessous. Arlan s’engage sur la jetée suivi progressivement du reste du groupe. Les pieds sont mouillés, l’eau semble monter. Loin dans la brume, les silhouettes semblent se rapprocher. Arlan glisse et se retrouve sous la jetée, debout sous la jetée, les deux pieds au sol. Les Tisseurs entendent des sifflements et suivent le « chemin » empruntait par Arlan, juste avant qu’Holbrak et ses hommes ne puissent voir et donc comprendre le chemin.
Tout au bout de dessous la jetée, un escalier avec un paysage curieux constitué de gros champignons. Les Tisseurs ouvrent la grille et vont vers le centre de cette « propriété » lorsqu’une porte blanche s’ouvre. Le paysage est constitué d’une grande forêt avec d’immenses champignons. De la porte, sort un hibou en costume, appuyé sur une canne avec un chapeau. Il s’approche des Tisseurs : « Vous êtes perdus ? ». Il nous salue. On émet des sons mais aucun bruit ne sort. C’est comme si on était mort. Quand le hibou voit la fille, il conseille d’aller à la source. Pour se faire entendre, les Tisseurs sont obligés de chanter (c’est Gunard qui a compris l’astuce). Les Tisseurs tentent de courir pour rejoindre la source. Au bout du chemin, une sorte d’arbre lumineux apparaît avec les traces d’Argaïl qui est passé il y a 20-30 minutes. La lumière est opaque, obscurcit par des toiles d’araignées. Les Tisseurs passent les arcades. Celles-ci débouchent sur une vallée avec de l’eau qui coule. Là, il y a une source avec de l’eau au pied d’Argaïl. Il se tient face à nous. La coupe d’or est posée au sol. En retrait, épée à la main. La source semble tarie.
Gunard menace Argaïl. Il y a un léger suintement derrière nous. Au centre du passage, la lumière se tamise. Les Tisseurs avancent vers Argaïl pendant qu’une toile d’araignée se tisse. Les Tisseurs récupèrent le calice. Argaïl tend les bras vers le ciel et invite les Tisseurs à le tuer. La fontaine pourrait tout guérir et peut-être même donner la vie éternelle. Il faut être deux : un qui boit la larme, l’autre la source. La larme ne peut être donnée que par quelqu’un d’immortel. Des bruits de pierre qui roulent se font entendre et un bruit de craquement dans le fond de la grotte. Argaïl semble inquiet. Une araignée débarque dans le dos d’Argaïl. Derrière les Tisseurs, sa toile. Une énorme araignée avec une flèche plantée entre les deux yeux. Elle irradie un peu. Le combat s’engage. Gunard lui explose une patte. Edegilon est touché. Eodrec pris dans les fils. Finaël lui explose un œil avec une flèche. L’araignée charge le groupe, les bouscule, tente d’empaler Arlan. Arlan et Eodrec subissent également des coups.
Argaïl protège les deux blessés en bloquant l’araignée. Finaël passe dessous, tente de la découper avec Abilgatol. Eodrec est projeté. Edegilon parvient à fendiller une patte. Arlan également. L’araignée se cambre, et donne un grand coup dans la paroi qui commence à s’effondrer dans la fontaine. L’araignée tente d’écraser Gunard avec ses mandibules. Finaël par-dessous retente avec Abigaltol et éventre l’araignée. Un acide (qui brûle et perce le sol) lui tombe alors dessus. Gunard roule-boule pour la taper à l’abdomen. Il esquisse, attaque, passe par-dessous… Arlan est assommé, Ginaël transpercé, Argaïl assommé. Edegilon tente de porter un coup, mais en vain. Gunard frappe. Des craquements retentissent. L’araignée se cambre, heurtant à nouveau la paroi et fragilisant encore la grotte. Le fond s’effondre. La fontaine disparait. L’araignée fuit. Edegilon se retrouve enseveli sous les roches.
Argaïl accepte de nous aider si Eodrec promet de protéger sa fille. Celui qui boit la coupe vide meurt donnant la vie à celui qui boit la coupe avec de l’eau et la larme.
Les Tisseurs débattent sur la personne à sauver : Aprivué ou Eylia. Ils choisissent de donner la coupe avec la larme à Eylia, la vide à Argaïl. Celui décède alors qu’Eylia commence à aller mieux.
Aprivué est vivante mais encore pour combien de temps ? Il faut faire vite. Ils souhaitent plonger Aprivué dans la source avec la pierre de Ceven Galad. Finaël se « remet » et décide de boire une coupe d’eau de la source afin de sauver Aprivué. Il choisit donc de se sacrifier malgré l’avis de ses compagnons. Eylia arrivent devant d’autres grottes, comme si elle était prise dans un entonnoir. L’eau stagne là, sombre. Eodrec ne peut pas passer. Quelques minutes après, un bruit d’eau, un torrent, de l’eau coule juste derrière puis se met à jaillir. Des bruits de cascade se font alors entendre. La source est libérée. Eylia, est emportée dans le courant, dans le bassin. Inconsciente, Eodrec l’attrape, elle est à moitié noyée. Elle reçoit les premiers soins puis retrouve sa respiration. Eodrec sonne le cor.
En bas il y a des tensions entre Arlan et Finaël. Arlan rejoint Eodrec puis ils viennent nous chercher. La fontaine semble guérir. Les Tisseurs sortent de ce bain, guéris. Il demeure des cicatrices mais comme si rien ne s’était passé. L’eau coule. Aprivué semble également guérir. Eodrec essuie alors la coupe. Finaël boit la coupe vide pour annuler l’action du sacrifice « inutile ». L’arbre rayonne. C’est exceptionnel. Il est tout seul dans la clairière mais il a des couleurs particulières, aux reflets d’or. Les arcades se retrouvent irradiées de lumière. Des lettres sont gravées en adunaîc, en sirth et une naine. Il y a une sorte de niches avec les trois écritures réunies sur l’arcade. On peut y lire « Ici repose le cœur de Tedmore ». Sur la niche, une sorte de surcoquille d’œufs en pierre avec des croisées ressemblant à de la porcelaine ou du verre.
Dim 19 Avr 2020 - 21:00