Bonjour à tous,
Je poste ici, le bilan de la séance effectuée en visio le 22/04 dernier : "les loups dans la bergerie" (épisode 1)
Les loups dans la bergerie
Les Tisseurs sortent des tunnels et regagnent la ville, fatigués. Les feuilles posées par Eodrec sont toujours là. Il fait gris. Eodrec avait récupéré de l’eau de la fontaine pour soigner la mère d’Eylia. Il fait sombre, une petite pluie tombe, le ciel est chargé. C’est quasiment le soir. Gunard fonce au Poney. Arlan propose de se reposer. Eodrec demande des informations au guet. Les Tisseurs sont partis il y a cinq jours. Il est aux alentours de 18h, nous allons déposer la fille chez sa mère mais Arlan fait un détour par la fontaine qui coule enfin. Le houx à proximité ne semble toutefois pas encore mieux. Eodrec souhaite gouter l’eau mais il n’est pas capable de déceler si c’est la même qu’à la source. Arlan fait une petite prière en elfique en l’honneur d’Enilmoné.
Finaël sent quelque chose à travers la prière et la pluie, comme s’il y avait une sorte de flux. Il sent bien et pose sa main sur la cirth : un éclair déchire le ciel et le tonnerre gronde furieusement. L’orage et une grosse pluie s’abat alors.
Les Tisseurs sont trempés et arrivent enfin devant la maison. La lumière est allumée. Edegilon tente d’entrer. Il frappe. Une servante lui ouvre mais ne le reconnait pas et tente de lui fermer la porte au nez. Il « force le passage » et demande un instant en laissant place à Eylia qui entre en courant vers la chambre de sa maman, suivie par la servante. La mère me fait un petit signe pour me remercier. Edegilon se retire et propose de repasser. Proposition acceptée par la fille. Finaël et Arlan sont devant la maison. Arlan, dans la rue, sous l’eau, parle en elfique. Edegilon sort et le groupe peut alors rentrer au Poney. L’eau coule, ruisselle dans la rue, les éclairs sont vraiment impressionnants.
Cette pluie d’orage rappelle quelques souvenirs à Edegilon : une sorte d’errance, de traversée. Une sorte d’orage qui l’avait réveillé, au pied d’une ville au nom de « Buhr al Gra »
De retour au Poney, les Tisseurs profitent d’un bain chaud. Ils se reposent, se changent puis redescendent dans la salle bien remplie. Plusieurs personnes sont trempées. Il est aux alentours de 19h. Les Tisseurs échangent avec Turgad (le dirigeant de l’auberge). La porte s’ouvre violemment. Plusieurs personnes rentrent trempées, dont une titubante. La porte se referme. Un homme boueux s’est écroulé, soutenu par une femme trempée et un homme beaucoup plus costaud, portant une épée et une armure de cuir. Ces personnes sont accompagnées d’une petite fille.
Arlan se rapproche et diagnostique facilement une fracture de la jambe. Il entend la femme répétée en boucle « mon chéri ». L’homme blessé, est accompagné à l’étage. Ils viennent de Fainass. Ils ont eu un accident avec un chariot à cause de l’orage. Arlan reste avec la femme et le blessé.
Eodrec propose une bière au mec armé qui les accompagnaient. Cet homme vient de Syliène.
La porte s’ouvre de nouveau : deux personnes, enlacées, trempées, avec des capes sur la tête, sans armes apparentes : une femme et un homme, relativement jeune qui se dirigent vers le bar. Turgad les accueille.
L’homme armé a eu les mêmes réflexes qu’Eodrec. Il s’appelle Karsler.
Edegilon est chargé par Arlan, de vérifier cette histoire d’accident de chariot. Il est bousculé par une silhouette féminine qui s’excuse. A ce moment-là, un éclair lui permet de distinguer son visage. Il a l’impression qu’elle a alors rougit.
Arlan demande à Finaël d’aller chercher de l’aide pour réparer. Karsler explique avoir juste aidé la personne accidentée, qu’il ne la connait pas. Arlan va réparer la jambe. Il échange avec la femme du blessé (elle se nomme Béatrix, son mari : Adlbert Frage et la petite fille Heidi). Lorsqu’Arlan tente de réparer la jambe, Adlbert hurle puis perd connaissance.
Eodrec offre le repas à Karsler.
La porte se réouvre : une jeune femme, seule, avec des habits noirs, qui tente d’être discrète. Elle est armée d’une épée courte et fine. Eodrec poursuit la discussion avec Karsler.
Edegilon poursuit son enquête et tombe sur la masse d’un charriot renversé, avec les chevaux coincés et à l’écart un autre charriot.
Arlan propose d’aller chercher un repas pour Béatrix et sa famille.
Deux nouvelles personnes entrent alors : un homme (Vladimir) et une femme. Ils ont de grands manteaux. L’homme porte un couteau. Ils semblent venir d’un autre monde. Il est aux alentours de 19h40.
La porte se réouvre. Edegilon arrive, un chien entre. Edegilon rejoint Eodrec et explique que des chevaux sont coincés sous le chariot, puis rejoint Arlan pour expliquer le résultat de son « enquête ».
La femme qui était arrivée seule se tient vers le bar et les deux jeunes se sont rapprochés d’elle et discutent, murmurent à l’oreille. Puis ils repartent papillonner ailleurs. Vladimir et la femme sont montés à l’étage.
Eodrec trouve le chariot de marchandise (tonneaux, caisses), détache les chevaux et les calme.
20h30. Eodrec et Karsler reviennent par les écuries et s’installent près du feu.
La porte s’ouvre alors de manière fracassante. Un homme et une femme. L’homme tient la femme fermement et braque une arbalète à double carreaux vers la salle et crie « Je suis Erdman Tolzen et cette pétasse est ma demeure. Le 1er qui s’en approche, je le tue ». Cette femme est Day Bonner. L’homme possède un gilet de maille et deux ou trois autres armes. Il met une baffe à la femme. Arlan s’approche de cet homme, lui propose une choppe de bière pour négocier que cet homme arrête de pointer l’arbalète. La fille en noire bouge et va vers la table mais est retardée par le chien. La tension diminue légèrement. Karsler nous salue et va se coucher.
Eodrec rejoint la table de jeux en se présentant sous un faux nom. Il choisit volontairement de perdre. Le jeune qui papillonnait s’appelle Herl et il rigole de la situation.
Arlan va ensuite discuter avec la fille en noire qui rougit. Herl se lève, se dirige vers Arlan et la fille. Il s’approche pour mettre la main sur l’épaule. Arlan esquive. Herl dit alors « elle est déjà réservée, tu vas attendre ». Arlan le remet en place. Herl répond en disant que « c’est une pute ». Elle fait part qu’il n’a pas encore payé, qu’il fait juste du chantage. Arlan maîtrise alors le gars.
Erdman s’étale sur la table. A ce moment-là, la prisonnière se rue sur l’arbalète. Finaël bande son arc et lui ordonne de s’arrêter. Herl tente d’en profiter pour tricher : il pique une carte. Arlan prend le poul d’Erdman : il est mort. Il bave. Arlan tente de le monter dans une chambre en feignant qu’Erdman est simplement ivre. Il y a de l’agitation. Manix (un joueur de poker) se lève. Finaël demande à tout le monde de se rassoir. Edegilon tente d’apaiser la jeune femme avec qui Herl était arrivé. Il l’analyse comme étant une jeune citadine, un peu égarée. Arlan demande à Edegilon de l’aider à porter Erdman. Manix semble mal vivre la situation. Edegilon se méfie.
Une fois à l’étage, la « prisonnière » tente de prendre l’arme d’Edegilon mais en vain. Arlan la questionne et elle avoue avoir des dettes et avoir tué le propriétaire. 5 hommes seraient venus la libérer. Ce n’est donc pas une pauvre veuve isolée. Elle essaye de négocier de l’argent. Arlan tente d’obtenir des informations. Elle prétend connaitre le Sud : la Sudurie, le Netvet, l’Ouest du Gondor. Elle prétend ne pas connaître la pègre locale.
Eodrec joue encore. Il parle de Day Domer. Elle est décrite comme une tueuse. Elle et son frère, Daeve, ont une réputation sanglante. Elle est de la région, du Sud de Tarbad.
Vladimir s’apprête également à quitter la table de jeu pour rejoindre sa patronne. Eodrec se retire et le suit discrètement. Vladimir toque à la porte : « Mme Gabriella », mais elle ne répond pas. Il tourne la poignée. Il entre, fait un pas et recule en criant « putain » et tombe à la renverse. Eodrec attend 5 secondes. Vladimir recule à quatre pattes et vomit. Eodrec va voir et adopte le même comportement. La pièce est tapissée de sang comme si on avait explosé une personne, il y a des lambeaux de chaires partout.
Edegilon, alerté par les bruits, quitte la chambre où Arlan et la prisonnière échangent. Il prend acte des faits au près d’Eodrec. Day Donner en profite pour tenter de frapper Arlan qui la neutralise.
Eodrec interroge Vladimir. Ils viennent de Kelen Breed. Gabriella Ventok était une grande cantatrice célèbre. Elle était attendue à Calmirië dans le Calnenardhon, plus grosse ville au Sud de Fondcombe (à la frontière avec le futur Rohan).
Arlan et rejoint par Eodrec. Quelqu’un monte alors à l’escalier. Edegilon est sur le palier et croise Herl, furieux, qui rejoint une chambre entre celle de Mme Gabriella et la prisonnière. Edegilon va voir l’aubergiste afin d‘obtenir des renseignements sur les clients, les réservations et récupérer les clés afin de fermer la chambre ensanglantée. Arlan retourne dans la chambre de la famille de Béatrix et conseille à la famille de fermer la porte à clé. La famille confirme ne pas connaitre Karsler, un inconnu qui les a gentiment aidés.
Finaël a été dans la chambre de la cantatrice. Ils échangent dans le couloir, à voix basses. Un homme sort d’une chambre (située entre celle de Herl et celle de la diva) puis emprunte les escaliers pour descendre.
Des cris surgissent alors des dortoirs. La porte est ouverte. Un homme, prostré contre un mur, blême. Arlan va voir, tombe à genoux et vomit. Au milieu du dortoir, un lit explosé avec des traces de chaires humaines. Finaël explique que le meurtre de la diva ressemble à un rituel maléfique.
Karsler était là car il devait « protéger » un marchand (Karsler est un mercenaire). Ce marchand dort ici, et se nomme Gerundvin. C’est un homme fort, chauve, barbu, venant de Tarbad et devant rencontrer un certain Eldorian. Finaël avait croisé Karsler tout à l’heure, il y a à peine 10 minutes. Les Tisseurs vont vers Gerundvin. Il ne semble pas être dans sa chambre, les Tisseurs descendent. Arrivés en bas de l’escalier, les choses se précipitent. Turgad est tout blême. Une serveuse est prise en otage, une arbalète de poing sur la tempe. Dans la salle, deux autres hommes pointent leurs épées et s’écrient « Levez les mains en l’air ». La pièce s’est vidée. Les deux femmes sont encore là, les joueurs de poker aussi et un possède une épée. Les Tisseurs détachent les ceintures à la demande des braqueurs. Il balance la fille vers un mec armé avec une épée. Il demande à Arlan et Finaël de descendre le long du mur. Edegilon est chargé d’aller libérer la sœur (Day Dommer). Edegilon en profite pour en informer Eodrec, resté en haut. Ce sur quoi Eodrec récupére la chapka, le manteau, ligotte Day Domer et équipe Edegilon de la chapka et du manteau. Il me menace de son épée et me fait descendre de dos. Il fait miroiter la lame de son épée sous la gorge d’Edegilon.
L’homme (Daeve) sourit, bouge son bras et tire un carreau d’arbalète sur le 1er homme à proximité. Un homme banal, un marchand, sort également une arbalète au moment où Finaël roule, l’homme le vise mais le loupe. Arlan fait un lancer de chaise sur un des hommes avec les arbalètes et parvient à l’assommer. La prostituée lance un verre dans un tireur qui touche quand même Arlan. Finaël renverse une table et vise l’homme qui avait l’épée sous la gorge. Il y a donc deux des trois assaillants qui sont morts. Il reste donc le frangin, rapide, qui bat en retraite vers la porte de sortie d’où il parvient à s’échapper. Arlan demande à savoir om est Gerundvin. Celui-ci a pris la sortie vers les écuries. Arlan s’y dirige. Il tente de ressentir sa présence derrière la porte mais il n’a qu’une migraine. Deux autres hommes dégainent leurs épées vers les Tisseurs. Eodrec donne un coup de table dans la porte, celle d’après est aussi ouverte. Les chevaux semblent hystériques. Eodrec entre dans les écuries, une silhouette se jette sur lui : la servante semble paniquée. Ça pue l’odeur du sang. Arlan retient la servante qui part en courant. Il prend un choc et hurle « la créature, c’est elle !!! ». Elle agrippe Arlan et le projette vers Finaël.
Eodrec entend des cris féminins, stridents. Les chevaux deviennent fous et se mettent à le charger. Edegilon se retrouve assommer par la charge des chevaux.
La créature se jette sur Finaël dans la grande salle. Un des deux hommes est projeté, l’autre roule au sol vers les arbalétriers.
La créature saute et tombe dessus Finaël. Il lui porte un grand coup de Cundiel et la plante avec Abilgatol en criant en elfique. Arlan la frappe, elle pare le coup d’épée et lui brise le bras. Mais elle est frappée par la dague : un cri strident, elle reçoit une flèche de Finaël dans la jambe et un carreau d’arbalète dans le dos. Arlan se retrouve écrases contre un mur. La fille en sang, explose en morceau. Emerge alors d’elle une créature, blême, sans poil, sans cheveu, avec de grandes ailes de chauve-souris. C’est un vampire, créature du 1er âge normalement. Elle bouge très vite, elle vole, projette une table sur celui qui avait l’arbalète puis se jette sur Eodrec. Finaël et Edegilon fuient. Eodrec se redresse et tente de faire face. Il saisit Cundiel. Finaël trempe une de ses flèches et vise la créature. Frappé par la foudre, transperçant Finaël, mais la foudre suit le mouvement de la flèche. Cundiel, dans les mains d’Eodrec, s’enflamme. La créature se retrouve frappée par le feu de Cundiel et l’éclair. Elle est gravement touchée et explose. Eodrec est projeté.
La prisonnière s’est échapée.
L’email a bien été copié
Sam 27 Juin 2020 - 19:18