Le chant du silence (épisode 2) – 15/03/2024
La faim tenaille toujours nos amis. Le chant est alambiqué, incompréhensible. Il semble être d’un haut degré du quenya (langue elfe). L’auteur est un méga-lettré. Il s’agit d’une ode à la beauté. La note de base, change en permanence, mais il y a une certaine répétitivité.
Arlan tente alors de savoir si Finaël pourrait être légitime afin de se présenter devant la porte (Gunard a été rejeté, mais Finaël, en tant qu’elfe et représentant d’une source d’Arda, serait plus légitime).
Finaël se présente alors devant les deux gardes. Il fait un signe de la tête et s’avance. Il se voit refuser l’entrée. Finaël tente de les questionner mais les deux gardes restent stoïques. Aucune vie ne semble sortir du regard des gardes.
Arlan propose alors de chanter dans la salle, afin d’attirer du monde. Ils décident alors de chanter à l’unissons à côté des racines, près du trône (à l’exception d’Edegilon) qui restera à l’écart.
Le chant s’élève avec difficulté. Le chant initial s’est élevé en volume. Les Tisseurs tentent alors de raccrocher leur chant à celui de la salle. La double porte s’ouvre. Le chant s’approche. Une troupe sort de cette double porte, avec une certaine hiérarchie. Edegilon est conscient de ce qui se passe mais n’est en capacité d’agir. Ils chantent merveilleusement bien, ils approchent, encadrés par les deux gardes. Les chants et les flammes de vie semblent être à l’unissons.
Le chant se maintien mais Eodrec se retire progressivement du chant. Arlan, tend les bras, dans l’optique de former un triangle.
La troupe est nombreuse, très belle, avec des tissus extraordinaires (de soie, d’argent, brillants et transparents). Ils sont grands, ils n’ont pas d’armes mais ils dégagent quelque chose d’impressionnant. 1 homme (qui dégage quelque chose, avec un diadème composé d’une couronne entrelacée avec une pierre précieuse au centre) et 1 femme (au visage dissimulé sous un voile).
Edegilon tombe en extase. Eodrec tente de le décaler en le prenant par le col. La procession commence à encercler les Tisseurs. Eodrec prend de la hauteur, regarde la scène, et s’apprête à sonner le cor.
Le chant a évolué, Finaël tente d’enchevêtrer les chants. Gunard adapte également son chant. Les elfes les encerclent. Les gardes se positionnent autour du trône. Le chant a changé, il est beaucoup plus fort. Il émane de tous les elfes. Le chant elfe a pris possession du chant des Tisseurs.
Eodrec tente de voir si les vies des Tisseurs semblent s’éteindre mais Arlan est en transe. A ses pieds, du cristal pousse. Eodrec sonne alors le cor. Il y a une rupture provoquée par l’onde de l’écho du cor. Les elfes s’écartent. Eodrec tente de revenir dans le cercle des Tisseurs et refait sonner le cor. Il recouvre alors le chant. Edegilon, pendant ce temps, s’approche de la double porte. Un véritable branlebas de combat éclate du côté des Tisseurs, qui se précipitent vers la double porte. Edegilon, l’ouvre. Les deux gardes entament une course sur le bas-côté. Les Tisseurs pénètrent la porte. Edegilon s’empresse de la refermer. Ils traversent hâtivement ce paysage de cristaux.
Ils découvrent plusieurs embranchements, quelques gemmes… Arlan est fatigué, il s’asseoit, il a faim. Gunard constate la technique de taille particulière. Edegilon tente de comprendre s’il y aurait un parallèle avec les cercles vus sur le tronc à l’entrée de la forêt et le nombre de salles/obstacles franchis. Gunard utilise à nouveau le compas. Gunard et Edegilon estiment que le chant ne vient pas de la direction donnée par le compas. Ils décident de suivre le compas.
Ils sortent de la salle des gemmes. Ils observent alors des statues de seigneurs elfes, avec un pont (d’origine naine). Les sculptures sont un mélange des techniques elfes et naines. Les structures sont naines, mais les visages aux traits fins, sont elfes. Eodrec panique et se met à courir. Gunard le suit. L’angoisse se sent, la lumière vacille, la musique s’interrompt. Un Balrog surgit. Finaël entonne un chant elfique pour se donner du courage. Gunard fonce dessus, suivit par Edegilon. Le Balrog se dresse alors, Gunard poursuit sa course, Edegilon rebrousse finalement chemin. Le Balrog attaque, Gunard tombe dans le vide mais se raccroche au bord du pont. Arlan hurle puis fonce, suivi par Finaël, vers Gunard. Ils passent entre les jambes du Balrog. Celui-ci se retourn, envoie des gerbes de flammes un peu partout. Il sort également son fouet en direction des trois tisseurs. Edegilon est également projeté hors du pont. Eodrec se cache/se protège derrière une des statues. Finaël et Arlan foncent vers la porte. Le Balrog se dirige sur Edegilon et Eodrec. Il s’élance, s’envole et ratterrit sur le pont du côté des deux fuyards. Le pont vacille. Edegilon chute. Gunard se jette sur une des chaînes du pont. Le Balrog s’est saisi du fouet et de son épée et s’apprête à attaquer les deux fuyards. Finaël saute pour faire un balancier depuis une autre chaîne, Arlan tente de passer de l’autre côté. Le Balrog frappe vers Finaël, Arlan se précipite. Finaël se balance. Arlan, au passage, profite de frapper le Balrog avec Cundiel (évidemment sans aucun impact). Un morceau de pont est arraché, des gerbes de flammes sont envoyés partout. Gunard se balance, il subit le souffle du feu mais parvient à saisir Edegilon dans sa chute. Finaël et Arlan décident alors de tenter un piège avec les chaînes. Gunard provoque alors le Balrog : « Affronte un nain à ta taille ». Le Balrog hurle et attaque Gunard. Quand il arrive au niveau de ses jambes, il éclate de rire. Arlan et Finaël tente leur guet-apens. Le Balrog remet un coup de queue sur Edegilon qui tombe dans le coma. Le pont s’effondre. Gunard passe, Arlan et Finaël tendent la chaîne qui se dresse, le Balrog se prend les pieds dedans et s’effondre. Le pont s’effondre à moitié. Arlan glisse le long des parois. Finaël rejoint Eodrec et tentent de faire traverser Edegilon. Le Balrog remonte, le fouet va probablement frapper les trois compagnons. Ils avancent en traînant Edegilon. Le fouet enroule le pont. Les Tisseurs courent. Ils ont 7 à 8 mètres à parcourir. Le fouet se tend. La bête surgit, le pont s’arrache et s’effondre complétement au moment où ils franchissent enfin la porte.
La salle est luxuriante, avec arbres. Arlan devient fou. Il veut tout détruire. Finaël tente de le ceinturer. Gunard porte les premiers soins sur Edegilon. Arlan porte un coup à Eodrec. Finaël parvient à esquiver. Arlan souhaite ensuite tout brûler. Eodrec lui commence également à péter les plombs et répète en boucle « Balrog, Balrog, Balrog ». La musique a encore changé. Eodrec s’effondre dans les feuilles. Arlan met des herbes dans les oreilles. Eodrec l’interpelle en lui montrant les feuilles.
Ils avancent vers une nouvelle salle : magnifique, avec au fond des colonnes. Ils s’approchent d’un point d’eau. La pierre réagit, elle éclaire, de même que l’ensemble des objets « magiques » dont disposent la communauté.
Edegilon croit percevoir une femme, dessinée par la végétation. Il s’y approche malgré le rappel de ses camarades. Il se rend finalement compte que ce n’était qu’une illusion.
Ils pénètrent dans la salle suivante. Des cristaux enferment des arbres. Finaël voudrait les libérer et demande à Gunard de porter un coup. Le cristal semble brisé en partie, mais rien n’a « bougé ».
La pièce suivante leur réserve un champignon lumineux, géant avec un chant très fort. Finaël s’approche du champignon et pose sa main sur le pied. Il y a quelque chose de puissant qui le touche. Eodrec saisit Fina par le bras et l’invite à avancer.
Une grande plaine apparaît alors devant eux. Au centre, un espace est délimité par des champignons. Même le compas mène vers cet espace central. Beaucoup de végétations, une myriade de lumières, des éclats de fleurs… Des cirth et des représentations sont inscrites avec une sorte de frise. Au centre de cet espace, une statue, une silhouette représentant une elfe.
Edegilon et Eodrec observent les cirth. Il y a des dessins sur la frise. Ils ont l’impression qu’ils bougent mais pas en même temps. Edegilon saisit Eodrec pour lui montrer. Il y a des sortes de vibrations, de translations.
Finaël s’approche de la statue, il lève le bras, comme pour la saluer. Quelque chose se dégage de cette pièce. Arlan est également affecté à vie par cette rencontre. Il y a une forme d’amour ressenti par Arlan. La statue regarde vers l’extérieur, la lumière en forme d’anneaux.
Eodrec reprend son cor et souhaite émettre un son très bas, couvrant/enveloppant mais il ne parvient pas. Le son de la pièce les écrase. Les chants viennent de cette pièce, le volume y est donc très élevé.
Les signes identiques, vibrent sur les mêmes tonalités.
Ce sont des chants qui évoquent une histoire d’amour, de création, un amour créateur. La frise a été sculptée avec une grande précision.
Certains cherchent le mécanisme, une éventuelle ouverture ?
La statue regarde vers le haut, vers le halo lumineux, les bras en signe d’offrandes. La statue porte un anneau à la main. Les habits sont extraordinaires. L’anneau semble finalement plus ordinaire que le reste. Il est porté à l’annulaire, comme si mariée.
Les cirth sont écrites en quenya. Elles évoquent une histoire d’amour. Un texte d’amour enflammé, destiné à une dame : Lùthien, princesse, fille du roi. Lùthien était convoitée. Son histoire est une histoire d’amour déçu. La version elfique de cette histoire est extrêmement compliquée, tragique. Le plus grand amoureux qu’elle ait eu fut Daeron, un des plus grands bardes de tous les temps, créateur du langage des cirth. Lùthien l’a repoussé pour un homme (Beren).
Eodrec cherche à comprendre où est écrit Lùthien sur les cirth, il s’adresse à Finaël qui ne comprend pas ce qu’Eodrec souhaite. Quand l’inscription « Lùuthien » vibre au rythme du chant, les autres lignes bougent également. Finaël va tenter un chant en harmonie. Les choses semblent bouger. Les cristaux bougent, se tordent, des bruits sortent de partout. Les trois premières lignes évoquent un chant d’amour mais la partie que Finaël chantait correspondait à des incantations. Il est en train de faire de la magie. Eodrec fait comprendre à Finaël qu’il fait « n’importe quoi », que ce son est agressif, dissonant. Il le fait arrêter de chanter. Tout a bougé, la luminosité et le chant ont baissé.
Les Tisseurs peuvent alors enfin échanger plus aisément. Ils décident finalement que Finaël va dire le texte sous forme d’incantation et non pas de chant. Fina reprend, s’interrompt, quelque chose le heurte, il est sonné au sol. Le chant, lui, continue. Tout a bougé. Le champignon se retrouve ka queue en l’air, avec les cristaux désormais en forme de spermatozoïdes.
Quand il a chanté, il a eu la vision et l’interaction sur chacune des pièces traversées auparavant.
Un débat se fait alors afin de savoir comment faire. Certains proposent de créer une porte de sortie et une vers la salle des cristaux. D’autres préfèrent tout arrêter.
Les Tisseurs reprennent alors le chant. Finaël lit les incantations. Le but étant d’éteindre le chant. Finaël commence le chant avec les Tisseurs pour créer une certaine harmonie puis ensuite fait son incantation. Gunard remet Arlan en place. En effet, celui-ci souhaitait ne pas tout arrêter, notamment pour garder la beauté de la statue. Ils commencent alors le chant. Finaël semble désormais contrôler les cirth. Tout ce qui est autour vacille, puis tout disparaît.
Ils se retrouvent alors tous en cercle, autour d’un arbre, avec une grotte. Ils reconnaissent rapidement, à quelques pas d’ici, les arches de pierre du début de cette (més)aventure.
Dans la grotte, cinq personnes sont également présentes : deux rôdeurs, un nain, les deux enfants (qu’Edegilon avait suivi). Tous sont secoués, affaiblis, fatigués. Le nain est le plus affecté. Les rôdeurs ne sont restés bloqués que quelques heures, le nain plus d’une semaine. Les Tisseurs ont du passer près d’une journée dans ce piège.
Quelques échanges rapides se font autour du Balrog, initiés par Edegilon qui présente ses excuses pour ne pas avoir été à la hauteur et d’avoir mis en danger ses camarades.
Finaël s’en va ensuite chercher de l’eau et de la nourriture. Edegilon lui passe du temps avec les enfants. Gunard se demande s’il ne faudrait pas ligoter le nain et après échange avec Arlan, il décide que non.
Les rôdeurs tentent de comprendre ce qu’il s’est passé. Gunard leur explique qu’ils sont sortis d’un piège. Ils étaient pris dans des cristaux, ils ont été délivrés par les Tisseurs. Gunard se présente comme Gunard maille d’acier, forgeron. Les rôdeurs sont en tenue de veilleurs et pourtant éloignés de Tarbad. Ils étaient en mission. Arlan échangent avec eux, évoquent le cas Pyrlig. Ils prétendent être en mission pour le royaume. Arlan montre ses insignes d’aratars, sur ses canons. Les veilleurs les informent qu’ils avaient repérés des mouvements importants de troupes de dunéains vers le Nord du royaume. Les Tisseurs évoquent alors des orcs grimés.
La fille explique avoir vu le grand orc (Uruk) qui parlait avec deux humains et l’un d’eux était un seigneur, l’autre lui obéissait. Le seigneur était très bien habillé, sur un cheval. Un homme blanc avec une cape noire. Edegilon pose la main sur l’épaule de la fille pour lui apporter son soutien.
Les veilleurs rappellent que les dunéains étaient nombreux : une soixantaine de guerriers. Arlan explique que De Tréville a été compromis, les veilleurs sont en disgrâce. Il se présente alors. Les veilleurs lui font remarquer que les Iarmen sont bien loin.
Ven 26 Avr 2024 - 16:55
