Dettes mortelles, épisode 4 : rupture de contrat (09/09/2022)
Arlan observe les fenêtres. C’est une belle demeure. Il tente de grimper sur une maison voisine afin d’avoir une vue plongeante.
De sa position, il aperçoit du monde, des bureaux. Il se décale. Cette fois-ci la fenêtre donne sur un grand bureau, avec bibliothèques. Une pièce assez sombre. Il reconnait toutefois le personnage de dos. Le personnage assis, porte une calotte. Il bouge peu. L’autre, en face, bouge davantage. Il semble recevoir des instructions. Puis il repart.
L’homme quitte alors le bâtiment, Gunard aperçoit, derrière le prêteur, un homme en plastron.
Arlan redescend difficilement du bâtiment.
Eodrec et Edegilon, attendant le retour du prêteur, discutent au bar. Ils enquêtent sur le prêteur qui est qualifié de magouilleurs mais plutôt fiable.
Le prêteur revient alors à sa boutique. Il la réouvre, une quinzaine de minutes après.
Eodrec et Edegilon rentrent alors. Eodrec mène les négociations. Les Tisseurs devront repasser ce soir, en acceptant, une commission à deux zéros pour le prêteur. Les deux hommes ressortent, tout en veillant à ne pas être suivis.
Edegilon ne parvient pas à s’éclipser discrètement et choisit alors de jouer la comédie et d’attirer toute l’attention sur lui. Il recueille un franc succès auprès des enfants qui le suivent et vagabondent dans les rues.
Le groupe est de retour à l’échoppe. Ils échangent sur l’intérêt de payer la commission réclamée par le prêteur. Quelles informations pourraient-ils vraiment nous délivrer de plus ? Finalement, Arlan sort un petit dimant d’un petit sac. Gunard estime rapidement la valeur du bijou autour de 150 pièces, ce qui permettrait de financer le prêteur.
Ils se répartissent les rôles de la manière suivante :
- Gunard sera chargé d’échanger le diamant afin de récupérer de l’argent.
- Edegilon devra s’entretenir avec Pilgrin pour échanger sur Swingen (ses biens, ses appuis, ses réseaux, ses points faibles…).
- Eodrec retournera voir le geôlier de la prison afin d’essayer d’obtenir un laisser-passer pour s’entretenir avec Van Brucken.
- Arlan, quant à lui, sera chargé de chercher la position idéale sur la grande place, permettant à un archer, de tuer le roi de loin.
Edegilon rejoint une place de marché. C’est un quartier animé avec de nombreuses étals dressées. Il y a pas mal d’agitations. Il y a beaucoup de rumeurs sur des tensions dans la ville : la mort des nécessiteux, l’augmentation des taxes…
Dans un coin de cette place, il y a de l’agitation particulièrement autour d’un homme. La foule, une soixantaine de personnes, l’écoutent. L’homme, sur l’estrade, est un prêtre en soutane noire, très stricte. Il lance des sermons ultra violents sur la corruption des élites. Il faudrait « purifier » la société. Quelques membres de la foule jettent alors des signes de richesses. Certains bourgeois, méfiant, se carapatent discrètement.
Dans un autre coin, Pirgil. Sur un côté, en train d’observer des objets, des paniers. Edegilon s’approche de lui, feint également de regarder les paniers et entame la discussion.
Swingen est un courtier, un des principaux courtiers en transaction. Il aurait une capacité d’actions assez exceptionnelle. Son réseau s’étend jusqu’au Gondor. Toutefois, Pirgil prétend ne pas savoir grand-chose de plus. Un banquier ou un commerçant serait plus à même de me délivrer des informations plus développées.
Edegilon le questionne ensuite sur l’agitation sur la place. Ces agitateurs ont le vent en poupe. Ce qui est surprenant c’est que la Canotar n’intervient pas pour les faire taire. L’homme en soutane, est un prêtre de Nour. Nour est un dieu. Ils sont considérés comme une secte. Ils se désignent comme adeptes de la vérité et de la pureté. Ce sont des extrémistes avec une grosse résonnance. A chaque fois qu’il y a un événement, ils le remettent en exergue. La secte compte près de 1000 adeptes dont une force militaire. Ils pratiquent leur culte dans un Temple, autour d’un grand prêtre. Edegilon récupère l’adresse de ce temple.
Enfin, l’homme au bouclier, interroge Pirgil sur Cédric Daérig. Un dunéain, chasseur légendaire. Il est en ville. Une opération a été lancée pour arrêter les dissidents dunéains. Sa femme et son fils ont été tué. Il a survécu, avec sa fille, car ils n’étaient pas là au moment de l’attaque.
Gunard se rend dans le quartier des orfèvres. Il se balade pour chercher la boutique la plus appropriée. Il est dévisagé par les autres nains.
Il rentre dans des boutiques, veille à la qualité des marchandises. Finalement, deux boutiques se distinguent. Devant chacune d’entre elle, un garde. Il en choisit une, rentre. Le garde lui demande de déposer les armes.
Il y a plusieurs vitrines et quelques clients. Il demande à vendre. Le commerçant note la qualité de la pièce. Il le questionne sur la provenance. Une mine, au-delà des mers : une cité perdue, engloutie dans la montagne.
L’acheteur lui fait une offre à 180 pièces avec la promesse de futurs échanges privilégiés. La transaction est effectuée.
Arlan, sur la grande place, cherche un point de tir depuis lequel le dunéain, chasseur légendaire, pourrait se positionner. Il cherche également les meilleurs points pour s’échapper facilement.
Eodrec va à la taverne, près de la prison. Il ramasse de la terre et salit volontairement les quelques pièces (fraichement obtenus de Gunard). Il va vers la prison. Il rencontre le fameux garde. Le garde lui dit qu’il va être très difficile d’organiser une rencontre avec Van Brucken. Il est dans un quartier secret. Quelques personnes, peu sympathiques, sont devant sa porte. Ils sont deux à se relayer, pas bavards et pas très drôles. Deux bidasses. Ils parlent régulièrement d’un « général ». Ils sont dans la zone des veilleurs. Eodrec demande s’il est possible de s’entretenir avec les cuisiniers (il pense à « empoisonner » les gardes).
A leur retour, Arlan pense aller voir le banquier pour obtenir plus d’informations sur Swingen. Toutefois, le temps presse. Il est finalement contraint de filer vers la boutique, comme le reste du groupe.
Gunard pénètre dans la boutique (du prêteur) afin de vérifier que tout est normal. La boutique est vide, pas de clients, rien de suspect.
Dans la rue, tout semble normal également.
Eodrec et Edegilon pénètrent alors dans la boutique. Eodrec donne une partie de la somme réclamée afin de commencer les discussions. Nous avons rendez-vous directement dans le bureau, demain à 8h30. Une grande porte à l’entrée, des clients, un quartier sécurisé. Eodrec et Edegilon ne pourront se sentir davantage en sécurité selon le prêteur. Il transmet des informations : Swinen, courtier. Ils seront attendus. Il leur suffira de dire qu’ils viennent pour traiter pour une dame. Le portier est très discret. Il décrit ensuite le bureau. Eodrec propose alors au prêteur de se retrouver dans 30 minutes, sans le prétendu patron, pour boire un coup dans une taverne. Les deux Tisseurs s’en vont. Rien ne sort de la boutique, ni messager ni autre.
A l’auberge, Eodrec et le prêteur discutent :
Ce n’est pas une maison d’habitations. Une douzaine de personnes investissent les lieux (les employés) dont deux gardes (un qui reste à la porte).
Le prêteur a été abordé au départ par un type mystérieux, avec une barbe, un capuchon. Le prêteur aurait été recommandé par une guilde (d’assassins) pour qui il avait déjà travaillé auparavant. Cette guilde est reconnaissable à une larme noire. Si Eodrec le souhaite, il peut être mis en relation.
Ils évoquent ensuite les rumeurs. Il est du même avis général au sujet des dirigeants corrompus. Ils évoquent également des rumeurs sur une statue, fabriquée à partir de métaux particuliers. Cette statue devra atteindre une taille importante (plus haute que la beffroi).
Eodrec retourne alors à l’échoppe, en faisant un petit détour par la boutique du journaliste, qui travaille encore (22h30). Il simule alors d’être ivre, tape à la porte, demande à obtenir l’édition de demain. Demande à connaître le nom de l’assassin. Le journaliste l’invite à aller cuver plus loin. Eodrec repart en chantant. Il revient ensuite discrètement devant la boutique et jette un œil par la fenêtre.
La nuit passe, au petit matin, bien avant l’heure du rendez-vous (2h avant), Arlan rejoint le lieu de la rencontre.
15 min avant l’heure de RDV, Gunard, Eodrec et Edegilon rejoignent le secteur. Arlan ne semble pas être présent.
Eodrec questionne un mendiant qui lui répond que des gens sérieux, dans la rue, ont demandé à circuler.
Les Tisseurs toquent à la porte. Personne ne répond, mais celle-ci s’entrouvre. Un homme costaud, git au sol, le ventre ouvert.
Edegilon fonce alors en direction du bureau afin de trouver Arlan. Gunard, prend le temps d’observer, d’écouter, puis suit finalement Edegilon. Eodrec, recule dans la rue, afin d’observer depuis l’extérieur. Il aperçoit Arlan, qui regarde par une fenêtre, un homme, en capuchon, cape noire, qui court sur le toit.
Edegilon arrive devant la porte du bureau, tente de l’ouvrir, mais celle-ci est fermée. Edegilon ne parvient pas à l’enfoncer.
Arlan sort le buste pour voir l’homme sur le toit. Sur la série de toits, trois hommes : deux au loin, et il y a même une quatrième silhouette.
Eodrec, depuis la rue, entend des bruits de cavalcade : des chevaux, des personnes à pied… Les gardes d’or arrivent et encerclent la rue très rapidement. Eodrec tente de s’éclipser mais les gardes arrivent de tous côtés. Il repère des archers qui tirent, mais manquent leur cible. Il rentre finalement dans la maison. Un homme semble diriger les opérations : il a une barbe blanche.
Arlan prévient alors les Tisseurs.
L’homme, à la barbe grise, crie alors « C’est la garde d’or, vous êtes encerclés, rendez-vous. Nous savons que vous avez tué tout le monde ».
Sous les toits, au bout du couloir, Gunard tente de faire propulser Edegilon sur le toit, depuis la fenêtre.
Eodrec rentre dans la maison, saute par-dessus le cadavre. Les gardes le pourchassant sont ralentis par le cadavre.
Edegilon, sur le toit, est rejoint par Arlan. Il indique un passage secret : un escalier qui mène directement aux toits.
Arlan cherche à pister la silhouette de la 4e personne : une femme.
Gunard et Eodrec rejoignent les toits. Un tas d’ordres, assez confus, sont donnés depuis la maison. La garde d’or tente de monter sur les toits, mais peine réellement. Les archers, depuis la rue, ne parviennent pas non plus à atteindre leurs cibles.
Gunard aperçoit alors, depuis le côté gauche, trois hommes qui arrivent, habillés en noir. La garde d’or n’avance quasiment pas.
Les Tisseurs courent derrière Arlan, sur les toits, se cachent parfois derrière les cheminées pour éviter les archers. Ils sautent alors par-dessus une rue. Gunard, est le dernier a sauté, il y parvient toutefois il s’encastre sur le toit. Arlan et Eodrec sont contraints à le décoincer. Les hommes en noirs arrivent en vitesse mais prudemment. Les archers se déplacent. Les Tisseurs fragilisent volontairement les toits après leur passage.
Ils sautent ensuite une seconde rue, à 5 mètres de distance. La garde, depuis la rue, tente d’appeler des renforts. Les flèches explosent à gauche, à droite. Les Tisseurs s’éloignent, traversent des îlots. Ils sont toujours poursuivis par les trois hommes en noirs. 4 archers, assez éloignés, décochent en cloche. Seuls les Tisseurs sont visés.
Arlan ralentit alors volontairement sa course, afin de feindre une fatigue. Gunard se cache. Eodrec et Edegilon poursuivent leur course.
Les 3 hommes arrivent à hauteur de Gunard et d’Arlan. Gunard lance sa hache qui broie les os d’un des hommes qui franchissaient le pont. Il tombe, s’écrase dans la rue. Les deux autres marquent un temps d’arrêt et se font attaquer par Gunard et Arlan. Gunard transperce le cœur d’un des hommes avec son marteau. Arlan, fracasse le thorax, enfonce la poitrine du dernier poursuivant. Arlan fouille rapidement un des hommes, qu’il avait délibérément veiller à ce qu’il ne tombe pas. Il récupère la plaque de matricule, quelques documents, un peu d’argent, des armes avec des numéros inscrits dessus.
Les archers tirent alors sur Gunard et Arlan.
Eodrec et Edegilon arrivent alors à une nouvelle rue. Ils descendent. Ils sont ensuite rejoints par Arlan et Gunard. Ils pénètrent dans un quartier très mal famé. Les mauvaises odeurs règnent, il y fait très gris. Ils traversent en tentant de s’orienter. Ils arrivent sur une place.
Trois hommes se mettent alors au travers de leur route. D’autres hommes arrivent, armés de couteaux, de hâches…
Les Tisseurs leur demande de s’écarter. Les menace. Les agresseurs, sereins, refusent d’obtempérer. Gunard écrase alors le genou d’un des types, en fait voler un deuxième. Ils se mettent alors à hurler et à foncer sur les Tisseurs. Edegilon en massacre deux, Eodrec également. Gunard poursuit son massacre. Arlan donne un message au seul survivant.
Ils poursuivent alors leur traversée et sortent du quartier vers midi. Ils regagnent l’échoppe.
Arlan explique alors ce qui s’est déroulé. Le guet a tourné vers 7h30. Vers 8h, sont arrivés les employés. Swingen est notamment arrivé, accompagné par deux gardes. Finalement, 13 personnes occupaient les lieux. Trois se distinguaient particulièrement : un avec de l’embonpoint, un jeune et une femme très belle. C’est alors que des encapuchonnés (13-14) ont déboulé dans les ruelles. Arlan est rentré afin de prévenir d’une attaque qui allait se produire. Les gardes ne l’ont pas écouté. Les assaillants ont pénétré dans la maison. Ils ont crié « elle est là ». Le chef a alors sifflé. Tout le monde s’est écarté et les rues ont été bloquées. Swingen s’est réfugié dans son bureau et, aidé par Arlan, a barricadé la porte.
Dim 18 Sep 2022 - 16:08
