Salut à tous, voici mon compte rendu de notre session. Comme d'habitude, n'hésitez pas à commenter, modifier, etc...
On se met en demi-cercle face à Holbrak et les Dunéains.
Il y a Denrek, présenté comme « notre seigneur » par Holbrak, Elerik et Gorax-le-Fier. C’est Holbrak qui engage la discussion et monopolise la parole. Il semble proche de Denrek, cependant Gorax-le-fier semble n’apprécier que moyennement le fait qu’Holbrak monopolise la parole.
Holbrak tient un discours de paix — hum, Caius Detritus aussi — puis expose les doléances :
- la ville n’a pas respecté la forêt et la terre
- les routes et le développement des échanges ont également mis à mal ces terres
- ils veulent pouvoir nourrir leur peuple et donc limiter la traversée de la forêt.
Les Tisseurs l’interrompent.
Cordelin prend la parole. Il entend les doléances et déplore les destructions des forêts. Il se dit prêt à partager mais rappelle la nécessité de la farine et des routes.
Nike Jabert rappelle le prix de la farine.
Denrek refuse de prendre la parole puisque c’est Holbrak qui en a été chargé.
Eodrec se présente en rappelant l’origine et la liberté de son peuple.
Elaïth prend ensuite la parole. Il explique que son peuple est errant, se cherche, qu’ils ne sont donc pas libres et qu’il aimerait que son peuple puisse avoir un lieu leur appartenant, comme les autres. Il se sent en partie responsable des dommages et propose de partager la farine et de se mettre au service des Dunéains.
Eodrec interpelle Cordelin sur la nécessité du partage. Cordelin refuse car il rappelle la nécessité de ramener de la farine à la ville, de plus ils ont payé le prix fort pour avoir cette farine et que le partage avait déjà été décidé.
Une pause est accordée pour Cordelin qui souhaite demander conseille à ses proches.
Eodrec commence à mettre de l’herbe dans un chaudron. Il discute avec Cordelin et explique la découverte de stocks de farine. Cet échange semble provoquer quelques réactions dont celle de Vartune qui s’agite un peu, qui fronce les sourcils. Nikos Jabert est en pleine réflexion et regarde méchamment Arlan. Baldur semble avoir entendu des choses, une histoire de marché parallèle.
Les Tisseurs rappellent que la crise est régionale.
Pendant ce temps Edegilon a un entretien avec Silina, très en retrait lors de ces échanges. Il « apprend » qu’elle a des soucis financiers. Elle a hérité de la mine de son mari et a refusé de vendre.
Gorax regarde énormément vers Gunard.
Cordelin repose la question des routes.
Gunard demande à Katnys de bien vouloir témoigner du gibier et de ce qu’elle a constaté sur l'état de la forêt.
Eodrec rejoint Silina et Edegilon. Eodrec lui demande d’aller parler avec Holbrak en l’informant de la menace et des dangers qu’il représente, des différentes promesses qu’il pourra lui dire. Eodrec lui explique que sa mine est une source de richesse potentielle puisque l’argent n’est pas corrompu comme c’est le cas des autres mines. Elle semble effrayée mais accepte finalement.
Elaïth souhaite deux chariots pour partir au plus vite et ne pas continuer à piller la région. Un débat s’engage alors entre les Tisseurs et Elaïth sur le partage. Et après avoir pensé faire 2 chariots pour les Dunéains, 2 pour la ville et 2 pour les réfugiés, Eodrec convainc tout le monde de proposer 3 chariots pour la ville et 3 pour les Dunéains en espérant après que la ville et les Dunéains acceptent le don d’un chariot chacun aux réfugiés en échange de leur départ.
Denrek demande à reprendre les discussions. Eodrec appelle Ser Arel. Arlan explique la décision à Cordelin.
Katnys, nerveuse, va prendre la parole. Au milieu du cercle, Gunard l’accompagne. Holbrak discute à l’écart avec Silina. Gorax s’est assis à côté de Soaig.
Katnys raconte la chasse, le gibier limité, la forêt sombre quand on s’y enfonce. Une forêt oppressante, difficile à pénétrer. Elle dit avoir été agressée par « les traqueurs ». Elle y était avec un homme qui aimait les arbres. Puis elle décrit une falaise au-delà de laquelle la forêt semble différente, avec derrière cette barrière, la lumière. Les amoureux de la forêt (elfes) y ont été et ne sont pas revenus. Après cet échange, elle semble épuisée.
Holbrak revient d’un pas pressé, Silina vacille. Eodrec va la rejoindre.
Les discussions reprennent sur le partage des chariots en 3/3. Les Dunéains acceptent, flattés d’avoir été traités d’égaux à égaux. Il y a ensuite plus de débats sur le partage vers les réfugiés. Elaïth fait un discours. S’ils fermaient la forêt, les gens ne pourraient plus partir. Finalement un accord est trouvé sur les passages à condition de récupérer une part des échanges.
Gorax semble s’énerver et quitte l’assemblée furieux. Il part avec ses hommes. Les accords sont signés. Denrek sert la main à Cordelin de façon chaleureuse. Les Dunéains se retirent et récupèrent deux chariots. Elaïth se fait donner ses chariots et rejoint les siens. L’aube naissante apparaît, les torches des troupes dunéaines s’en vont. Elaïth fait ses adieux. Keïra et Katnys viennent pour les « au revoir ».
Arlan fait part des histoires étranges liées à l’assassin à Elaïth. Il semble avoir entendu parlé de « l’ombre ». L’ennemi a dépêché un assassin pour tuer un roi. Il serait immortel, aurait plus de 300 ans et n’aurait jamais échoué.
Keïra part avec Katnys.
Le capitaine de la garde désigne une personne pour conduire le chariot. Eodrec prend un chariot. Arlan va parler aux chevaux. Les Tisseurs prennent la route. Edegilon fait part de ses « flashs . En effet Edegilon soupçonne un lien personnel avec une descendance royale et comme il est lui-même recherché par un assassin, peut-être qu’il pourrait être un roi ou futur ou ex roi…
Les arbres se mettent alors à s’agiter. Puis des troncs d’arbre dévalent la pente vers nous, ils obstruent la route. Des lueurs apparaissent alors, du feu et même des boules de feu se mettent à rouler vers nous. 10 hommes sur le côté, deux seront blessés par des tirs d’archer (Eodrec et Arlan) puis derrière les boules de feu, une vingtaine d’hommes se précipitent vers les chariots. Des cavaliers transpercent nos lignes. Arlan tente de couper les arceaux d’un chariot sur lequel la bâche protégeant la farine commençait à prendre feu. Après une rude bataille, des bruits de cors retentissent. Des cavaliers approchent, les chevaux s’arrêtent. Gorax crie. Ces cavaliers arrivent au pas de course. Ce sont des hommes d’Elrik qui sont venus nous aider grâce au son de cor lancé par Eodrec au début de la bataille. Un homme, semblable à un druide, se précipite vers les blessés. Edegilon se réveille dans le chaos. Le Dunéain qui avait voulu le tuer gît, transpercé par la lance d’un soldat. Vartune est mort. Nikos Jabert s’est défendu. Cordelin a été protégé. Il reste 3 soldats sur les 10 et deux blessés.
Eodrec part devant pour annoncer notre arrivée. Nous suivons tant bien que mal. Nous arrivons devant la ville en milieu d’après-midi. Une entrée solennelle, la garde protège les chariots. Cordelin harangue la foule, la souffrance, les blessés. Il annonce qu’on a sauvé de la farine et annonce les « festivités du pain ». Eodrec rappelle à Cordelin de dire un mot sur les Dunéains. Les Tisseurs vont aller se reposer au Poney Fringant. Eodrec précise à Silina de ne pas faire de choix hâtif, de ne pas prendre de décision pour l’instant au sujet de l’offre faite par Holbrak. Arlan vient d’ailleurs compléter les dire de Silina. Puis il va rendre hommage aux soldats de la garde et va en toucher quelques mots au capitaine. Les Tisseurs prennent un bon bain, un bon décrassage, reçoivent des boissons chaudes, des soins, des bandages. Quelques heures de repos. Nous débriefons ensuite avec Danton sur la bataille et la bibliothèque. Edegilon récupère des infos concernant les signes runes (signe apparenté à un lieu : Khazad'dûm) et la cité avec ses hautes tours (peut-être la cité des Larmes mais plus probablement Esgaroth, ville au Nord-Est vers la Forêt Noire). Arlan demande à Edegilon de faire part de ses flashs à l’ensemble du groupe. Eodrec fait un débrief sur Silina : elle a un fils malade. Les soins l’ont ruiné. Holbrak lui a donné une carte avec la promesse de sauver son fils. Eodrec a promis de sauver son fils et que Finaël ira le rencontrer et que Danton fera des recherches à la bibliothèque pour essayer de trouver quelque chose au sujet de cette maladie.
Les Tisseurs sont interrompus par l’arrivée d’un pli scellé : une invitation pour la soirée.
Nous rejoignons Silina pour rencontrer son fils. C’est un jeune enfant, une dizaine d’année. Il s’appelle Eron. Il est pâle, maigre, fatigué, très frêle. Il est malade depuis trois ans. Les docteurs ont dit qu’il a eu une maladie soudaine. Les Tisseurs tentent de savoir si son mari avait des problèmes avant de tomber malade. Silina est légalement l’héritière de la mine. Le corps d’Eron est plutôt froid. Arlan distingue une petite flamme de vie, ce qui est illogique pour un enfant. Cet enfant porte un pendentif avec un anneau, noir et or (associé à Numénor). C’est un bon bijou ancien. Des carrés noirs cloisonnent les autres carrés. Cette partie noire serait surement un alliage de borang avec un métal précieux par-dessus. Quelque chose de très particulier. Ce sont des symboles classiques dans la décoration palatiale numénoriennes. Ca ressemble à des motifs grecs nobiliaires.
Sous le bijou, la peau du jeune enfant est rougeâtre comme une inflammation. C’est un anneau de famille qui appartenait à son père puis avant à un bon ami (Jabert qui vendait des toiles et du tissu).
Arlan fait quelques mots en elfique pour rassurer l’enfant. Il s’adresse ensuite à Silina. Il demande à Silina d’accepter l’anneau que ce sera surement difficile et qu’Eron le réclamera surement mais qu’il ne faudra pas accepter. Elle nous demande de partir. Edegilon fait la promesse de passer le lendemain puisqu’elle a demandé que les Tisseurs passent régulièrement pour vérifier comment ça se déroule cette séparation avec l’anneau. Eodrec aux Tisseurs de vérifier le lendemain si Silina a une tâche rouge au doigt ou sur la poitrine.
Mar 28 Mai 2019 - 11:33
